Je vous avais signalé le 4 décembre dernier cet hallucinant “couac” de la justice et de la police. Après un imbroglio kafkaïen, le désormais célèbre Mickaël a été relevé le 14 décembre de son assignation à résidence après, tout de même, trente jours ! J’espère que la police et les juges lui ont présenté leurs plus plates excuses, et j’espère aussi qu’il demandera des dommages et intérêts. Quelle honte de traiter ainsi un honnête homme alors même que les vrais salafistes se pavanent dans nos rues et que leurs mosquées n’ont toujours pas été fermées ! Vous sauriez m’expliquer cela ?
Il avait été l’un des tout premiers assignés à résidence, au soir du 15 novembre, à Blagnac, dans le cadre de l’état d’urgence. Mickaël, 30 ans, est aujourd’hui libéré de toute contrainte administrative puisque son assignation à résidence vient d’être levée sur décision du ministère de l’Intérieur. « C’est vraiment une bonne nouvelle, même si cela a pris un peu de temps. Je suis content car je pensais que ça n’allait pas s’arranger. » Ce jeune homme de confession catholique et pratiquant, flanqué d’un tatouage représentant un Christ en croix entouré d’un chapelet sur l’épaule, était recherché par les services de police lors d’une perquisition administrative menée le 15 novembre par le Raid et la BRI, au domicile d’un de ses amis, à Blagnac. Ce soir-là, cet ami lui apprend qu’il est recherché. Mickaël se rend au commissariat et demande des explications. Les policiers l’informent qu’il est assigné à résidence pour « ses liens supposés avec la mouvance salafiste et un réseau terroriste ». « Je suis tombé des nues quand j’ai entendu tout ça ! », avait déclaré Mickaël lors d’une interview dans nos colonnes dernièrement. Autre incongruité : il est assigné à résidence au domicile de son ami et non chez lui, à Blagnac où il vit avec sa compagne. Son avocat Me Yvan de Courrèges d’Agnos, qui avait dénoncé « une mesure aberrante », a déposé un référé devant le tribunal administratif et une requête en annulation. La procédure d’urgence avait été rejetée mais parallèlement, l’avocat et son client constituent un solide dossier avec coupures de presse à la clé et une lettre de Mickaël certifiant de sa bonne foi, au ministère de l’Intérieur. Lundi soir, bonne nouvelle. En allant pointer au commissariat, Mickaël apprend que son assignation est levée. Il s’agit du troisième cas en France où le ministère de l’Intérieur fait marche arrière.
Source : La Dépêche, 18 décembre (merci J.-F. R. pour ce signalement)
@ Abbé Arbez,
Il n’avait pas tatoué la Madone sur son bras,il s’était tatoué le Christ en croix entouré d’un chapelet sur l’épaule…et il s’agissait d’un honnête chrétien!
De telles erreurs ne sont pas surprenantes, pour le peu que vous ayez l’air d’un musulman, la flicaille vous appel « Mohamed » ! eh, Mohamed, vient ici ! Tes papiers Mohamed… (c’est du vécu)
Son avocat Me Yvan de Courrèges d’Agnos… qui a payé l’avocat ? Un avocat n’intervient pas pour le plaisir d’intervenir (même s’il y en a au moins un qui le fait pour LMPT), les frais seront-ils remboursés, et par qui ? (par : par qui, j’entends une personne physique, car autrement je le sais très bien que c’est le contribuable)
Ah bon: un avocat plaide gratuitement pour LMPT. C’est qui ?
@Maurice
« pour le peu que vous ayez l’air d’un musulman » écrivez-vous.
C’est quoi « l’air d’un musulman » ? On peut éventuellement retenir cette expression en cas de vêture spécifique, mais sinon ?
Ne voudriez-vous pas plutôt dire « le faciès d’un Arabe » ?
Ça s’appelle la discrimination au faciès, en clair du racisme, fort répandu dans notre République, et pas seulement de la part des forces de l’ordre, dont la devise est pourtant “Liberté Égalité Fraternité”.
on dirait qu’au début cette histoire il y a dénonciation calomnieuse, lettre anonyme par exemple, sinon activités dérangeantes pour le politiquement correct