Ce genre de faits est rare en Guadeloupe. Le dernier acte de vandalisme d’une église en Guadeloupe remonte à 2005. Celui qui s’est produit dans la nuit de mardi 23 à mercredi 24 février dans le bourg de Saint-Claude, ajoute au vandalisme le vol et la profanation…
Alice, une proche de la paroisse de Saint-Claude, n’en croyait pas ses yeux, mercredi matin, lors de l’ouverture de l’église Saint-Augustin, dans le bourg : le bâtiment venait d’être profané. Un spectacle affligeant, déconcertant ! Rapidement alerté, le père Sandro, curé de la paroisse qui réside à deux pas, n’a pu que constater l’ampleur des dégâts, en découvrant à son tour le triste spectacle. Ne lui restait plus qu’à alerter les gendarmes qui ont procédé aux constatations d’usage. L’ampleur des dégradations laisse à penser que les cambrioleurs étaient au moins deux. Ces derniers seraient passés par le toit, ont enlevé des clayettes, avant de se laisser glisser le long d’un poteau en béton. Toute la sono de l’édifice a été emportée, des appareils allant de l’amplificateur au mélangeur, en passant par la table de mixage. Quant au tabernacle, « il a été profané, complètement défoncé. Ceux qui ont fait ça ont également ouvert le ciboire et emporté les hosties consacrées, après quoi ils ont également essayé d’arracher les troncs des murs, mais sans succès », nous a confié le père Sandro. Loin de se contenter de ces seuls actes de pillage, le ou les voleurs semblent enfin s’être attaqués à la porte de la sacristie, qu’ils ont ouverte en la forçant, là ou sont gardées les hosties. Loin de s’apparenter à un banal vol, le cambriolage d’une église n’a rien d’anodin et risque d’avoir de sacrées conséquences dans la vie religieuse de la commune. C’est en tout cas ce qu’a tenu à rappeler le curé : « Lorsqu’une église est profanée, elle ne peut plus être employée pour célébrer ni funérailles, ni baptêmes, ni aucun autre rite, tant que la famille paroissiale ne s’est pas réunie autour d’une longue prière de demande de pardon. » Celle-ci, également appelée prière adéquate de pénitence, se déroulera ce vendredi, au moment du chemin de croix, à 18 h 30 […]
Source : France-Antilles, 24 février
C’est lors d’un voyage en Guadeloupe en 96 que j’ai pu “admirer” des calvaires peinturlurés avec la mention “cadavre” sur le crucifix. C’est la première fois que je voyais ce genre de chose qui n’a commencé à se multiplier en France que beaucoup plus tard.
Bardamu LE vent mauvais a soufflée depuis 1960,dans l’Eglise et dans le Monde .Lisez Saint Nilus tout est dit.