Un lecteur (merci kromino !) me signale un article paru hier dans France-Guyane qui nous informe d’un acte de vandalisme commis la veille, mais aussi d’une profanation caractérisée survenue dans cette même église Saint-Georges le 3 janvier dernier…
Le Christ, en plâtre, et sa croix en bois, décroché et traînant au sol. Voilà ce que les sœurs, venues à la messe de 6 h 15, hier, ont découvert. Une scène insoutenable pour un croyant. « Ce qui nous a tous choqués, c’est le Christ par terre. C’est une profanation. Nous sommes écœurés », tonne Georges Martial, l’animateur de la chorale de la paroisse Saint-Georges. Dans la nuit de mardi à hier, une ou plusieurs personnes se sont donc introduites dans l’église, après avoir fait sauter plusieurs lames en verre d’une fenêtre pour ouvrir le passage. Tout a été fouillé mais seuls deux ventilateurs électriques ont été volés. Un larcin anecdotique par rapport à la force du symbole de la religion catholique laissé au sol. « C’est un Christ qui fait deux mètres de large et trois mètres de haut », explique Georges Martial. C’est la deuxième fois ce mois-ci que l’église est victime d’intrusion. Vendredi 3 janvier, le tabernacle (le meuble contenant les hosties) avait forcé et les hosties emportées. Le ciboire (la coupe où elles sont conservées) a été laissé sur place. Si on remonte plus loin dans le temps, il y a deux ans, se souvient Georges Martial, « tout avait été cassé et une sono complète comprenant table de mixage, ampli, enceintes et micros avait été dérobée ». Depuis lors, plus rien de valeur n’est conservé dans le lieu de culte. C’est ce qui explique la maigreur des butins des vols de ce mois-ci. Pour le chef de la chorale, « l’Église ne se sent plus respectée, plus protégée ». L’évêque de Guyane, Mgr Emmanuel Lafont, a lui aussi été meurtri par cette affaire. Lors de la première intrusion du mois. « Il ne pouvait s’agir d’un vol puisque rien n’a été emporté mais d’un acte soit fou soit malveillant contre ce que les catholiques ont de plus cher au monde : l’eucharistie […] ».
Source : France-Guyane