Elle s’appelait Anjali Masih. Elle avait neuf ans et était la fille d’une famille récemment convertie au christianisme, habitant dans la ville de Gurdaspur dans l’État du Pendjab, en Inde. Dimanche 5 août, elle jouait avait d’autres enfants lorsqu’elle fut abordée par un groupe d’hommes qui l’attirèrent en lui proposant une goyave. Elle fut enlevée, violée en réunion et étranglée avec un fil de téléphone. Les chrétiens locaux ont dénoncé, auprès de World Watch Monitor, la montée d’une ambiance antichrétienne dans une région majoritairement habitée par des hindous et des sikhs, mais où les conversions au christianisme sont nombreuses. Un autre chrétien, qui a souhaité s’exprimer sous couvert d’anonymat pour des raisons de sécurité, estime que cette horrible agression est le fait de personnes qui veulent décourager les conversions au christianisme. R.I.P.
Source : World Watch Monitor, 8 août
Des femmes tentent de consoler le père d’Anjali Masih
On n’ose pas imaginer la scène de tortures subies par la fillette, horrible!
“une personne ne perd pas sa dignité après avoir commis des crimes très graves” dit le nouveau catéchisme. Parce que ces Hindous avaient de la dignité auparavant? On ne commet pas ce genre de crimes lorsqu’on a eu un jour un minimum de dignité, la dignité d’un félin qui s’empare d’une gentille gazelle, d’un serpent qui avale un gentil lapin. Il y a des conversions pour justement avoir une vie respectable et digne, que les convertis ne trouvent pas ailleurs
Supprimer la peine de mort pour une simple incarcération cela donne bonne conscience
Abomination est le seul mot qui vienne et, de cette abomination, vient la nausée. Nausée de l’âme et de l’estomac. Tout en moi est nausée.
Ce qui est terrifiant, c’est l’existence dans l’homme, d’un mal tel qu’il le pousse à commettre de tels actes.
Ce qui est terrifiant, c’est que nous sommes tous concernés, solidaires de ce mal de par notre nature humaine.
Ce qui est terrifiant, c’est que nous ne nous repentirons jamais assez de notre capacité à faire le mal. Nous en sommes porteurs. Quelqu’un a semé le mal dans notre être, un mal absolu. Sans un combat acharné contre lui en nous, voilà les fruits qu’il peut donner.
Dénoncer, accuser, vouloir que justice soit rendue est juste mais insuffisant.
Comment ces nouveaux convertis vont-ils comprendre leur nouvelle foi, le Dieu de tendresse et d’amour?
Comment vont-ils pouvoir résister au martyre de leur petite enfant si brutal, si odieux, venu si promptement comme en réponse de leur conversion?
Comment ne vont-ils pas interroger Dieu?
Il faut une foi déjà bien enracinée pour accepter le silence ou l’impuissance de Dieu.
Si nous avons la foi, nous croyons que ce petit ange est déjà au ciel, qu’elle a rejoint la grande cohorte de ceux qui ont lavé leur robe dans le sang de l’Agneau.
Mais qu’en est-il des parents, responsables de la conversion, comment ne pas se sentir coupables de l’abomination dont leur enfant a été victime?
Il faut prier, prier pour eux, crier pour eux, hurler au ciel pour eux.
Que le Seigneur les visite, les console et garde intacte leur foi si rudement et atrocement éprouvée dès sa naissance.