La Commission nationale pour les droits de l’homme (National Human Rights Commission–NHRC) de l’Inde a vivement critiqué la manière dont les autorités de l’État du Chhattisgarh ont géré l’affaire du viol d’une religieuse catholique, survenu dans la nuit du 19 au 20 juin dernier. La religieuse âgée de 47 ans et membre des Salésiennes missionnaires de Marie Immaculée, avait été droguée puis violée par des agresseurs dans la chambre qu’elle occupait au dispensaire de sa congrégation à Raipur. La NHRC dénonce l’absence d’enquête convenable sur les lieux du crime de la part des autorités gouvernementales, l’omission de la collecte des preuves matérielles susceptibles de permettre de retrouver les coupables, la non sécurisation de la scène de crime, l’enregistrement de la déposition de la victime en l’absence d’un magistrat, la non assistance légale et psychologique à la victime, les déclarations hâtives et irresponsables du chef de la police à la presse, ce dernier étant allé jusqu’à insinuer qu’il doutait de la matérialité du viol… Le gouvernement du Chhattisgarh dispose de six semaines pour fournir un rapport complet à la NHRC sur les mesures qu’il compte prendre pour remédier à ses incompétences.
Source : Asia News (24 août)
Pour que la justice intervienne en Inde à la suite d’un viol, il faut une réaction populaire, une manifestation de rue, une émeute comme cela a déjà eu lieu (viol dans un autobus) la femme est assez méprisée dans ce pays sauf si elle appartient à la classe brahmane
De plus en plus, ça bouge en Inde face à ces crimes souvent antichrétiens.