L’État du Chhattisgarh devient de plus en plus dangereux pour les chrétiens (voir ici et là) et la haine christianophobe des extrémistes hindous de plus en plus violente…
L’attaque perpétrée sans raison contre une école catholique a suscité l’indignation et l’amertume parmi les catholiques de l’État du Chhattisgarh, dans le nord de l’Inde. Ainsi que l’indique à Fides Mgr Victor Henry Thakur, archevêque de Raipur, il y a quelques jours, la Nirmala Rani English Medium School de Khursipar, dans les environs de Raipur, capitale de l’État, a été la cible d’une attaque injustifiée perpétrée par des voyous violents proches du parti nationaliste hindou Baratiya Janata Party (BJP), auquel appartient le Premier Ministre fédéral, Narendra Modi. Les voyous accusaient le principal, le Père Ligo Mathew, d’avoir insulté et parlé de manière violente à un certain nombre d’élèves. Sous ce prétexte fallacieux, ils ont fait irruption dans l’école, l’insultant et le rouant de coups. Un certain nombre d’enseignantes, accourues après avoir entendu des cris et des bruits ont, elles aussi, été malmenées. La police, appelée par les enseignantes, a conduit le Père Mathew au poste de police local, alors qu’une foule d’extrémistes se rassemblait et hurlait des slogans contre lui. Le prêtre a été conduit devant un magistrat qui a émis contre lui un ordre de détention de 14 jours, confirmant les accusations. La demande de caution, présentée par l’Église, a été rejetée. Les voyous se sont ensuite de nouveau rendus à l’école et ont dévasté le bureau du principal et d’autres locaux en proie à l’ivresse. L’Église locale, indique l’archevêque, a décidé de convoquer une journée de prière et de jeûne en tant que protestation non violente, afin que soit ouverte une enquête judiciaire impartiale sur ce cas et d’envoyer un rapport aux autorités civiles et à la Commission gouvernementale chargée des droits fondamentaux. « En tant qu’Église, nous considérons les accusations portées contre le Père Ligo Mathew comme totalement infondées et fausses. Le Père Mathew dirige l’école depuis 16 ans et il a toujours été un exemple de correction, de respect et de soin vis-à-vis de ses élèves, s’engageant à promouvoir une instruction de qualité » confirme l’archevêque à Fides, demandant de poursuivre un chemin de justice, après la violence arbitraire subie par les chrétiens.
Source : Agence Fides (2 septembre)
Mais quelle horreur ! En plus, il s’agit apparemment d’une école de filles, raison de plus pour l’attaquer dans un pays où on pratique l’avortement sélectif, ou on étouffe les petites filles nées quand même avec un grain de riz en travers de la gorge et où il y a au final sur le marché du mariage moins de quatre femmes pour cinq hommes, d’où les enlèvements de femmes par les plus riches et les mariages forcés. Où va l’Inde, où islam et hindouisme veulent la peau de christianisme ? Prions pour la libération du père Mathew, pour que l’archevêque obtienne justice et que les coupables soient punis.
Cette violence se retournera un jour contre leurs auteurs car l’histoire du christianisme montre qu’une violence injuste à son égard contribue à multiplier les chrétiens.
Cela porte en effet à s’intéresser à eux et à découvrir leur message de base “Tu aimeras ton prochain comme toi-même”.
Qui peut rejeter ce message, à part les barbares, minoritaires !