Le jeune musulman qui a tenté hier de tuer, pendant la messe, le Père Albertus Pandiangan, était armé d’un couteau et d’une hache selon les dernières informations, et aurait été inspiré, pour commettre son forfait, par l’assassinat du Père Jacques Hamel. Mardiaz Kusin Dwihananto, chef de la police de la ville de Medan où s’est commis cet attentat islamiste, le soutient et a ajouté : « Après avoir vu sur internet les attentats terroristes en France, le suspect a essayé de faire la même chose ici ». La police estime que le crime était prémédité et que le terroriste Ivan Armadi Hasugian aurait reçu de deux inconnus, la promesse d’une forte récompense en argent s’il menait à bout son attentat. La police indique que le poignardeur aurait rencontré ces deux personnes quelques jours avant l’attentat.
Source : AsiaNews, 29 août
Le mal appelle le mal. La contagion se propage.
Mais n’oublions pas “Si le mal est contagieux, le bien l’est aussi” (Pape François).
Pourquoi le bien est-il toujours plus discret que le mal?
Misons sur le bien, faisons-le, toujours plus, et de cette façon, nous ferons boule de neige.
Un article paru aujourd’hui sur le site de l’agence d’information des Missions Etrangères de Paris, donne une information intéressante qui montre que l’Institut des hautes études islamiques d’Indonésie, invite le pouvoir à plus de contrôle sur les dérives radicales.
Malgré des chiffres inquiétants, c’est un rayon de lumière dans les ténèbres :
“Publié début août par l’Institut des Hautes études islamiques, institut fondé par l’ancien président de la République Abdurrahman Wahid, un rapport estime que 8,1 % des adultes musulmans du pays, soit un groupe de 12 millions de personnes, sont soit radicalisés soit susceptibles de le devenir. L’Institut appelle notamment le gouvernement central à exercer un contrôle plus fort sur les autorités locales, communales, régulièrement impliquées dans les actes d’intolérance religieuse, et à continuer la lutte contre le radicalisme et ainsi que contre les groupes tels l’Etat islamique, qui ne cachent pas leur volonté de s’implanter en Indonésie. Des campagnes de prévention anti-extrémisme ont été mises en place par les autorités.”