Le terme « syriaque » désigne tous les Araméens chrétiens où qu’ils vivent (Syrie, Irak, Iran, Liban, Turquie…). L’article 125 de la Constitution irakienne de 2005 n’évoque que les « Assyriens » et les « Chaldéens ».
Les patriarches des Églises syro antiochiennes – le patriarche d’Antioche des Syriaques, S.B. Ignace Youssef III Younan, et le patriarche syro-orthodoxe Ignace Ephrem II – ont signé et envoyé une lettre aux plus hauts représentants des institutions irakiennes – chef de l’État, premier ministre et président du Parlement – pour demander que la Constitution reconnaisse et intègre l’ethnie « syriaque » parmi les composantes ethniques de l’Irak nommées dans le texte constitutionnel lui-même. Cette mesure a été demandée par les deux patriarches comme un acte dû afin de garantir « le droit de notre peuple ». La signature conjointe des lettres a eu lieu à l’occasion de la visite effectuée par le patriarche d’Antioche des Syriaques, S.B. Ignace Youssef III Younan, à la résidence patriarcale du monastère de Mor Yacoub Baradeus d’Atchaneh, Bikfaya, où s’est achevé depuis peu le synode de l’Église syro-orthodoxe. La tendance à s’identifier et à revendiquer la nature de composantes « ethniques » conditionne de manière récurrente et parfois controversée la vie des Églises et communautés chrétiennes orientales […]
Source : Agence Fides, 3 octobre
Bien qu’existant depuis plus de 2000 ans, les Syriaques n’ont ni reconnaissance officielle en Irak, ni même en Turquie. Seules la Syrie et le Liban les reconnaissent officiellement.