Il faut utiliser une formule interrogative, car l’information publiée sur le site de langue arabe Alghadeer, et signalée par Assist News Service, selon laquelle toutes les églises de la ville de Mossoul, passée sous le contrôle de l’État Islamique d’Irak et du Levant (EIIL) et vidée de tous ses habitants chrétiens, auraient été détruites par les islamistes n’a pu être vérifiée. Ce qui est certain, c’est que l’EIIL contrôle l’usine de traitement de l’eau de Mossoul, et que la distribution d’eau potable a été coupée pour les villages qui entourent cette ville, notamment les villages chrétiens de Bartella et Qaraqosh ou le m3 d’eau se négocie à près de 6 € (7 000 dinars irakiens, près deux fois plus cher qu’à Paris…).
Source : Assist News Service (19 juin)
Pourquoi, Dieu, nous rejeter sans fin ?
Pourquoi cette colère sur les brebis de ton troupeau ?
Rappelle-toi la communauté
que tu acquis dès l’origine,
la tribu que tu revendiquas pour héritage,
la montagne de Sion où tu fis ta demeure.
Dirige tes pas vers ces ruines sans fin,
l’ennemi dans le sanctuaire a tout saccagé ;
dans le lieu de tes assemblées, l’adversaire a rugi
et là, il a planté ses insignes.
On les a vus brandir la cognée,
comme en pleine forêt,
quand ils brisaient les portails
à coups de masse et de hache.
Ils ont livré au feu ton sanctuaire,
profané et rasé la demeure de ton nom.
Ils ont dit : « Allons ! Détruisons tout ! »
Ils ont brûlé dans le pays les lieux d’assemblées saintes.
Nos signes, nul ne les voit ;
il n’y a plus de prophètes !
Et pour combien de temps ?
Nul d’entre nous ne le sait !
Dieu, combien de temps blasphémera l’adversaire ?
L’ennemi en finira-t-il de mépriser ton nom ?
Pourquoi retenir ta main,
cacher la force de ton bras ?
Pourtant, Dieu, mon roi dès l’origine,
vainqueur des combats sur la face de la terre,
c’est toi qui fendis la mer par ta puissance,
qui fracassas les têtes des dragons sur les eaux;
toi qui écrasas la tête de Léviathan
pour nourrir les monstres marins ;
toi qui ouvris les torrents et les sources,
toi qui mis à sec des fleuves intarissables.
A toi le jour, à toi la nuit,
toi qui ajustas le soleil et les astres !
C’est toi qui fixas les bords de la terre ;
l’hiver et l’été, c’est toi qui les formas.
Rappelle-toi : l’ennemi a méprisé ton nom,
un peuple de fous a blasphémé le Seigneur.
Ne laisse pas la Bête égorger ta Tourterelle,
n’oublie pas sans fin la vie de tes pauvres.
Regarde vers l’Alliance : la guerre est partout ;
on se cache dans les cavernes du pays.
Que l’opprimé échappe à la honte,
que le pauvre et le malheureux chantent ton nom !
Lève-toi, Dieu, défends ta cause !
Rappelle-toi ces fous qui blasphèment tout le jour.
N’oublie pas le vacarme que font tes ennemis,
la clameur de l’ennemi, qui monte sans fin.
PSAUME 73
Le Seigneur ne nous a pas promis le bonheur sur terre.
Cette avancée des islamistes de Syrie en Iraq est effroyable, comparable à l’horreur des Khmers rouges … Seigneur, faites quelque chose !
Couper l’eau potable est un crime contre l’humanité !