Une bien timide réaction des autorités de Nairobi après l’épouvantable massacre de samedi dernier…
La police a intensifié les mesures de sécurité dans le comté de Mandera (au nord du Kenya, à la frontière avec la Somalie) où le 22 novembre, 28 personnes ont été tuées de sang froid par des miliciens somaliens d’Al Shabaab après avoir été sélectionnées sur la base de leur appartenance religieuse, les personnes massacrées étant celles n’ayant pas été en mesure de réciter un verset du coran. Selon des informations parvenues à l’Agence Fides, les mesures de sécurité renforcées concernent également les églises chrétiennes de la zone, où la crainte s’est diffusée parmi les fidèles en ce qui concernait la participation aux actes religieux du dimanche 23 novembre. En face de chaque édifice de culte chrétien, le nombre des agents de garde, qui assurent depuis longtemps leur sécurité, a été porté de deux à trois. La mise à mort barbare de personnes innocentes a actuellement également un impact social en ce que parmi les victimes se trouvent 7 enseignants, des médecins et des agents de police, personnes disposant donc d’un professionnalisme précieux dont le manque sera ressenti par la ville de Mandera dans laquelle ils travaillaient. En réponse à l’attaque de l’autobus, les autorités kenyanes ont affirmé avoir conduit une série d’opérations militaires contre Al Shabaab en Somalie au cours desquelles 100 miliciens auraient été tués, une affirmation qui a été démentie par un porte-parole des extrémistes somaliens.
Source : Agence Fides (24 novembre)
Des mesures bien tardives … la prévention, avec les exemples passés récents au Kenya, eût été plus efficace.
@Françoise
Vu la “Rage” de mourir des uns, contraste douloureusement avec la peure de mourir des autres.La folie téroriste l’inhumain à l’extrème.
Ne soyons pas naïf s’est un danger mondial.