Au sujet de l’annulation de la projection du film L’Apôtre à Nantes, je vous ai signalé hier l’article, paru ce même jour, du blogue Breizh-Info qui précisait que « la fédération des associations catholiques de Loire-Atlantique […] aurait été mise en garde par la DGSI (direction générale des services intérieurs) [ex DCRI], ce que le service intéressé dément ». J’ai eu, depuis hier, un échange de courriels avec cette Fédération des AFC qui m’a aimablement renvoyé à un communiqué qu’elle a diffusé le 20 janvier dernier. Je vous présente ci-dessous de larges extraits. Elle y précise que c’est « après avoir pris conseil auprès des Services de Renseignement » qu’elle s’est résolu à annuler la projection qui devait être suivie d’un débat. En clair : les services de renseignement français lui ont déconseillé de maintenir la projection, mais ces mêmes services « démentent », selon Breizh-Info, l’en avoir déconseillé… J’ai interrogé par courriel Breizh-Info sur cette contradiction, et j’attends avec intérêt la réponse de ce blogue.
La Fédération des AFC de Loire-Atlantique avait planifié depuis octobre la projection du film L’Apôtre le 23 janvier à Nantes, suivie d’un débat. En réponse aux approximations lues dans certains journaux, la Fédération des AFC communique :
Après avoir pris conseil auprès des Services de Renseignement et en raison du contexte de tensions qui a fait suite aux attentats perpétrés contre notre pays – marqué par une légitime émotion mais laissant peu de place à la raison – nous avons pris la décision de reporter la projection de L’Apôtre et le débat associé pour le diffuser à un moment plus opportun, où la sérénité sera plus propice à l’écoute et au débat. Il n’a jamais été question pour nous d’annuler ce projet qui nous tient à cœur. En effet, il convient de rappeler que le film L’Apôtre n’a enregistré depuis le début de son exploitation en salles aucune manifestation hostile. Bien au contraire, il a été salué par la presse comme un film équilibré et sensible sur la question de la conversion, et respectueux des musulmans […] Forts de nos convictions, inscrits dans cet esprit d’ouverture et de dialogue, nous entendons reprogrammer dans les mois à venir la projection du film L’Apôtre.
Source : Associations Familiales Catholiques 44 (20 janvier)
Bjr Daniel
Encore une fois faut pas heurter la sensibilité de nos chers religieux de lalala baisser le pantalon est devenu coutumière bon dimanche
C’est cela la dhimmitude.
C’est déjà ne plus pouvoir faire ce que l’on veut sur son propre territoire. Cela a commencé il y a fort longtemps par l’annulation de “L’enlèvement au sérail”, en Allemagne, sauf erreur. Bientôt “Le bourgeois gentilhomme” sera interdit de représentation à cause de la scène du Grand Mamamouchi qui ridiculise les salamalecs de la Turquerie. C’est ne pas projeter un film qui montre une conversion, dite apostasie punissable de mort dans la “Religion de Paix, de Tolérance et d’Amour”.
C’est modifier les programmes scolaires pour complaire à l’inculture.
C’est accepter les régimes alimentaires dans les cantines publiques.
C’est laisser rembourser les circoncisions déguisées en phimosis.
C’est accepter l’abattage “hallal”.
C’est accepter et faire le lit de la polygamie.
C’est accepter les prières de rue, etc etc.
C’est continuer à propulser au “pouvoir” les organisateurs de cette débâcle.
C’est baisser la tête devant les menaces en attendant de devoir changer de trottoir quand l’islam se sera installé. A coups d’intimidations, de victimisation, de démographie.
Et de complicités et de lâcheté, “en face”.
“Déconseiller” n’est pas “interdire” !
Les AFC ont peut-être péché par excès de prudence, de peur, d’autocensure, d’aucuns diront de dhimmitude, en demandant conseil aux Services de renseignement et encore plus en s’alignant sur leurs “déconseils”.
L’administration n’est peut-être pas du tout en cause.
Ne crions pas au loup à tout bout de champ si nous voulons garder notre crédibilité en les dénonçant car il en est assez de cachés aux coins des bois.