Une décision qui, quoi que regardant le Patriarcat œcuménique de Constantinople et l’orthodoxie, me semble particulièrement courageuse… Voyez cette information parue sur Orthodoxie.
Le Patriarcat de Constantinople, sur la demande du Saint–Synode de l’Église de Grèce, a canonisé le dernier empereur de Trébizonde, David II Comnène, qui a été décapité par les Turcs à Constantinople avec ses trois fils, Basile, Georges, Manuel et son neveu Alexis, le 1er novembre 1463. De 1431 à 1460, David était gouvernant avec son frère et portait le titre de despote, puis de 1460 à 1461, il porta le titre d’empereur. Cinq ans après la prise de Constantinople, en 1458, il fut contraint d’accepter le statut de vassal du sultan turc. Néanmoins, il ne perdit pas l’espoir de faire reculer la menace ottomane et tenta de constituer une coalition avec les États d’Europe occidentale, de Géorgie, et des émirats de Sinope et de Goyunlu. En août 1461, Trébizonde fut assiégée. Afin d’éviter le pillage et la dévastation de la ville, David céda la ville sans combattre. Il fut alors emmené à Constantinople avec sa famille, le métropolite et la cour. On lui donna en apanage une région balkanique située près du fleuve Strymon. En 1463, accusé de trahison par Mehmet II, il fut condamné à mort à Constantinople avec ses trois fils et son neveu. Le sultan promit néanmoins aux condamnés qu’ils auraient la vie sauve s’ils abjuraient le christianisme et embrassaient l’islam. L’empereur refusa et fut exécuté avec ses trois enfants et son neveu.
Source : Orthodoxie
Les néomartyrs étaient déjà nombreux, de Hélène de Sinope à Ahmed le Calligraphe, en passant par George de Rhapsamé.
Plur récemment, on peut, en Russie, se souvenir du soldat EVGUENI RODIONOV qui a été martyrisé par les Tchétchènes pour avoir refusé d’ôter sa croix, qui est en cours de canonisation et dont les icônes fleurissent déjà.
merci pour cette information qui nous invite à faire des rapprochements historiques inédits et à redoubler de prières, en union avec le Patriarcat œcuménique de Constantinople …
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je félicite profondément le patriarche de Constantinople pour son initiative tellement méritante en terme de charité, mais aussi en terme de courage face aux immenses drames dont la chrétienté d’orient est aujourd’hui victime.
Décider qu’un chrétien est saint en raison de sa mort volontaire en relation avec l’affirmation de sa foi, dans le contexte actuel tellement difficile, constitue un acte de grande générosité chrétienne, mais aussi une décision courageuse, car elle peut supposer ultérieurement des réactions de violence réelle et non imaginaire de la part des adversaires de l’Eglise moderne, c ‘est à dire les autorités de l’islam, incarnées en orient par le gouvernement islamique turc !
A l’heure dramatique ou tant de chrétiens d’orient meurent dans des conditions épouvantables, il est indispensable que des messages clairs soient adressés tant auprès de la catholicité , pour affirmer la sainteté des martyrs , que pour consolider notre désir d’existence face à nos plus grands et dangereux ennemis !
Je prie instamment pour que notre pape procédé systématiquement à la béatification de tous les vrais confesseurs de la foi, morts de manière violente par des criminels musulmans ! et surtout pour que ces sanctifications soient rendues publiques dans le monde entier !
Monsieur Gaudet, j’apprécie votre commentaires.
Toutefois, “nos plus grands et dangereux ennemis” ne sont pas les musulmans, ni leur pseudo-religion, mais bien ceux qui les utilisent, qui les instrumentalisent et qui, à dessein, les ont fait venir chez nous en leur laissant croire qu’ils y étaient chez eux pour toujours.
Pour vaincre le mal, il faut commencer par l’identifier correctement.
Les deux sont dangereux et ont toujours marché la main dans la main. mais ce n,est pas parce que la cause principale de nos maux relève effectivement de certaines officnes philosophiques que la cause secondaire n,en est pas moins naturellement antiChrétienne.
A l’époque de la destruction de la ville d’Ani ou de Poitiers, les lobbies sionistes, les banksters et autres officines n’existaient pas vraiment.
Chetnik,
Je n’ai pas dit que l’invasion musulmane n’était pas dangereuse. Mais je maintiens que tant que, collectivement, nous continuerons à refuser d’identifier nos vrais ennemis, nous ne pourrons pas réagir efficacement contre cette invasion. En tout cas pas avant qu’un bouleversement majeur de la situation ne nous y force. Et plus tard il interviendra, au plus douloureux sera le salut.
Il me parait évident que si nous n’avions pas laisser ces idéologues déments et autres manipulateurs (qu’il est inutile de désigner) s’accaparer subrepticement le pouvoir en occident, la résurgence de l’islam primitif aurait été contenue et réduite à peu de choses.
Combien de catholiques et même chrétiens doivent avoir des comportements de saints en vivant dans nos belles cités de banlieue où les agressions envers les non musulmans sont loin d’être rare ?!
La jizyah est un impôt annuel sur les personnes, les riches pauvres en sont – soit-disant – dispensé. (source http://www.islamophile.org )
Cette Icône est une splendeur…merci de l’avoir reproduite
cette décision est d’autant plus courageuse que, du fait de la loi turque, le patriarcat œcuménique est en sursis : seul un citoyen turc peut être élu patriarche et le nombre de fidèles orthodoxes de nationalité turque se réduit de jour en jour; ce n’est pas le gouvernement islamiste actuel qui fera quoi que ce soit pour en éviter la disparition, la soi-disant laïcité créée par Atatürk consistant essentiellement à faire de l’islam sunnite la seule religion, bien intégrée à l’état, de la république turque, sur des terres chrétiennes depuis vingt siècles, dont les chrétiens, qui formaient le tiers de la population sous le régime ottoman, qui ne prétendait pas être laïc, et étaient les vrais indigènes du pays, ont été impitoyablement chassés, comme ils l’ont été depuis du nord de Chypre; les Turcs sont de nouveaux arrivants qui ont commencé à s’établir en Asie Mineure après la bataille de Mantzikert, à la fin du XIième siècle, mais jusqu’à l’instauration de la république “laïque” d’Atatürk, ils permettaient aux populations indigènes chrétiennes de rester chez elles