Le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou a accordé une interview à Sergueï Brilev, animateur de l’émission « Les informations du samedi » sur la chaîne de télévision Rossia-1. En voici quelques extraits qui devraient vous intéresser…
Q. L’histoire de la danse [des Pussy Riot] dans l’église du Christ-Sauveur s’impose comme un autre flash de ces 5 années. Même ceux qui sont solidaires de leurs slogans politiques ont été bouleversés par ce qui s’est passé. Pour certains, c’est l’église principale du pays, pour d’autres, c’est un monument aux héros de la guerre de 1812. Jusqu’ici tout est clair. Mais si elles ont effectivement été provocatrices, que penser de ceux qui affirment défendre l’orthodoxie en voulant faire interdire l’opéra rock « Jésus Christ superstar » ou en interrompant les spectacles du Théâtre d’art de Moscou. Où est le juste milieu ?
R. Les gens aiment leurs sanctuaires. L’église du Christ Sauveur, c’est cette même église devant laquelle les gens faisaient des kilomètres de queue pour vénérer des reliques. Les gens attendaient dix, douze, quinze heures dans le froid sans se fatiguer, sans se plaindre, sans faire de scandales. Ils vont à l’église pour y rencontrer Dieu, pour vénérer les choses saintes. Et voilà qu’on y perpétue un acte de vandalisme. Ou qu’on organise une performance consistant à découper une icône pendant une exposition… L’Église appelle cela un blasphème ou une profanation.
Q. Pas seulement l’Église.
R. En effet. Aucune tolérance ne peut être de mise ici, parce qu’il y a des symboles sacrés et des sentiments sacrés. Est-ce que les atteintes aux symboles de l’état – le drapeau, la tombe du soldat inconnu – ne sont pas poursuivies ? Est-ce qu’on ne doit pas mettre un terme aux atteintes contre ce qui est sacré pour les gens. Ce qui est vexant, c’est l’importance complètement disproportionnée qui est accordée à ces actes. Il s’agit avant tout de la presse. Pourquoi s’intéresse-t-elle tant aux scandales, et non pas au travail immense qu’accomplissent l’Église et les gens de bonne volonté ? On peut être médecin toute sa vie, sauver des milliers de gens sans jamais faire l’objet d’un article de journal ni passer à la télévision. Les scandales en tous genres attirent eux l’attention de tout le monde
Q. Les radicaux (passez-moi l’expression !) qui exigent l’interdiction d’un opéra rock à thématique religieuse au nom de l’orthodoxie ne vous font-ils pas de tort ?
R. Le radicalisme est une notion complexe. Il y a le radicalisme militant que nous observons au Moyen Orient, où ceux que l’on appelle radicaux commettent des crimes, enlèvent des gens, leur coupent la tête. Il y a un radicalisme porté par une tendance conservatrice parmi certaines personnes ou certains groupes. Et l’Église a besoin de ces groupes, parce qu’ils lui permettent de ne pas tomber dans l’abîme du libéralisme, cet autre extrémité. Le juste milieu consiste naturellement à se conduire de façon civilisée et à être capable de s’écouter quel que soient nos opinions.

Source : Église Orthodoxe Russe
Le véritable œcuménisme se fera avec les orthodoxes.
je suis orthodoxie il faux interdire les Pussy Riot et les femen ce deux mouvement sont de blasphématrices ou profanatrices de Églises et de tous les chrétiens
http://exarchat.org/
nous partageons les mêmes vraies valeurs!