Il n’y a pas beaucoup de doute sur l’origine des incendiaires… (Merci à S. M. S. pour ce signalement sur notre page Facebook).
Une bibliothèque vieille de plusieurs décennies et appartenant à un prêtre orthodoxe grec a été incendiée vendredi soir à Tripoli, ville à majorité sunnite dans le nord du Liban, au lendemain de frictions communautaires, a-t-on appris de source proche des services de sécurité. « Des agresseurs non identifiés ont mis le feu à la Librairie Saeh à Tripoli, détruisant les deux tiers des quelque 80 000 livres et manuscrits qui y étaient entreposés », a indiqué cette source à l’AFP sous condition d’anonymat.
L’incendie survient au lendemain de la découverte d’une « brochure offensante à l’égard de l’islam et du prophète Mahomet », a ajouté la source. « Ensuite, le propriétaire de la bibliothèque, le père Ibrahim Surouj, a rencontré des dirigeants musulmans à Tripoli. Il est apparu évident que le prêtre n’avait rien à voir avec la brochure, et une manifestation prévue a été annulée », a-t-on expliqué de même source.
L’ancien Premier ministre libanais, Fouad Siniora, a condamné l’attaque contre la librairie du prêtre orthodoxe, qualifiant l’incident de « criminel ». « Ceux qui sont responsables de cet acte travaillent au profit des ennemis du Liban, a dit le chef du bloc parlementaire du Courant du Futur. Ils cherchent à détruire l’image de Tripoli ». Dans un communiqué publié samedi, l’ancien chef des services de renseignement des Forces de sécurité intérieure (FSI), le général Achraf Rifi, a affirmé qu’une « brochure mensongère et écrite au nom du père Surouj circulait depuis quelques temps sur Internet ». Selon lui, la personne à l’origine de ces « mensonges » n’est pas de nationalité libanaise. « Le père Surouj est un prêtre intellectuel originaire de Tripoli, poursuit le général Rifi. Il y a vécu toute sa vie et a entretenu de très bonnes relations avec tous ses habitants. Le père Surouj est connu et respecté pour ses positions appelant au dialogue, à la coexistence et au respect des religions ». Le général Rifi accuse les agresseurs de vouloir porter atteinte à la coexistence dans la ville de Tripoli, appelant les autorités sécuritaires et judiciaires à arrêter les coupables « sans attendre ».
Source : L’Orient-Le Jour
Que les prêtres du moyen-orient en possession de manuscrit rares les numérisent et les stockent sur des serveurs à l’étranger. Il y a des informations capitales pour la recherche historique, Lagartempe dit dans un de ses livres qu’il y a une probabilité non négligeable que des églises assyriennes conserveraient en secret des documents historiques du 7ème siècle remettant en cause radicalement les origines de l’islam.
Au moins au Liban, devant une telle horreur, les autorités réagissent ! et font le rapprochement entre les fausses rumeurs circulant sur internet et les faits.
Quand on brûle les livres il y a vraiment de quoi s’inquiéter! L’obscurantisme est là.
mais on ne perd jamais l’espoir !
http://www.beirut.com/l/30767