On le serait à moins… Le cardinal nous apprend ou nous rappelle quelques vérités premières sur leur libération – on devrait plutôt parler d’échange…
« Nous rendons grâce à Dieu parce que ces jeunes filles ont pu revenir dans le giron de leurs familles mais je me demande comment il se fait que nous ayons dû attendre trois ans pour obtenir ce résultat » déclare à l’Agence Fides le cardinal John Olorunfemi Onaiyekan, archevêque d’Abuja, commentant la libération de 82 jeunes filles enlevées par Boko Haraam dans leur école de Chibok le 14 avril 2014. « Au cours de toutes ces années, j’ai été de ceux qui ont demandé avec insistance au gouvernement de faire tout le possible pour libérer ces jeunes filles. Le gouvernement nous a répondu qu’il ne pouvait négocier leur libération avec des terroristes, en les échangeant contre des détenus de Boko Haram. Mais c’est ce qui a finalement eu lieu. En vue de leur libération, un certain nombre de chefs de Boko Haram ont été remis en liberté et une somme importante a été versée. N’était-il pas possible de le faire auparavant, en épargnant à ces jeunes filles et à leurs familles trois années de souffrances ? Trois années d’angoisse auraient pu être évitées. On ne sait pas ce qu’ont subi les jeunes filles, mais il suffisait de voir leurs visages à la télévision pour comprendre qu’elles ont passé une longue et terrible période. Parmi elles se trouve une jeune fille avec une jambe amputée. Qui peut par ailleurs mesurer les dommages psychologiques qu’elles ont subis ? Il m’est demandé si, dans le cas où ces jeunes filles avaient été les enfants de quelqu’un de puissant, l’on aurait perdu autant de temps. N’oublions pas en outre que nous ne savons encore rien du sort de plus de 100 [précisément 113] autres jeunes filles. Certaines d’entre elles sont probablement mortes durant les combats, suite à des maladies ou en couches parce que plusieurs d’entre elles ont été mises enceintes par leurs ravisseurs. Que l’on communique au moins le sort de ces pauvres jeunes filles à leurs familles. J’invite tout un chacun à prier pour leur libération » conclut le cardinal.
Source : Agence Fides, 8 mai
Sa sainteté, “notre bon” pape François, s’est-elle publiquement ou non, sérieusement ou non, inquiétée du sort de ces victimes de l’Islam ?
Ma mémoire n’a rien retenu, mais elle ne fait pas autorité.
Si quelqu’un pouvait suppléer à ses carences, merci par avance.
si je comprends bien, Boko Haram est le grand gagnant de l’échange, il récupère des dirigeants et se débarrasse d’infirmes et d’enfants en bas âge
Des réflexions magnifiques, profondes, hélas vraies.
Moi non plus je n’ai rien vu ou entendu d’une éventuelle intervention du Pape François. Peut-être secrète ….. ?