Très curieusement, le reliquaire qui avait quelque valeur marchande a été laissé sur place, tandis que les reliques, qui n’en ont aucune, ont été dérobées. À quelle fin ? [Merci à F. N. pour ce signalement !]
Le 10 octobre, les paroissiens fêtent le saint de la commune. C’est ce jour-là que la disparition des reliques de saint Géréon a été découverte. Il s’agit de deux fragments d’os de mâchoire, conservés dans un reliquaire, placé sous le maître-autel. Une vitre latérale a été brisée pour commettre le méfait. La date du vol est impossible à situer, il peut remonter à plusieurs mois. Une plainte a été déposée à la gendarmerie d’Ancenis. Seules les reliques du corps du saint ont été dérobées. Le reliquaire a été remis en place. « Les reliques n‘ont guère de valeur marchande, les motifs du vol resteront donc sans doute toujours obscurs », déplore le père Laganier, qui exprime « la peine que provoque un tel geste ».
Source : Ouest-France (6 novembre)
Ce n’est pas un vol. C’est un sacrilège, de même qu’une atteinte volontaire au patrimoine religieux de notre pays.
Peut-être pour servir un rite idiot et satanique au travers d’une croyance au mal… peut-être un moyen de vendre leurs âmes au diable…?
Un autel qui n’a plus de reliques est-il toujours un autel consacré? le malfaiteur a-t-il voulu désacraliser l’autel