C’est du moins ce qu’estiment des archéologues : cet autel de Maaloula serait le plus ancien connu dans toute la chrétienté. Voyez sur la photo ce que les sauvages islamistes en on fait lors de leur occupation de Maaloula !
Puisque je parle de Maaloula, c’est l’occasion de remercier ici publiquement tous ceux, et ils sont nombreux, qui ont financièrement contribué à notre campagne de dons pour la reconstruction des sanctuaires chrétiens détruits ou endommagés à Maaloula. Nous nous étions engagés à lever, avant le 31 juillet, 12 000 € pour soutenir l’effort propre de nos amis de SOS Chrétiens d’Orient dont une délégation va, dans les jours qui viennent, partir pour Maaloula afin de surveiller les travaux de restauration. Le montant fixé a été dépassé ! Un très grand merci aux donateurs ! La campagne de collecte de dons avait pour terme le 31 juillet, mais vous pouvez encore souscrire – au vu de l’autel de Maaloula, je pense que cela encouragera bien des lecteurs qui n’ont pas encore participé… –, les sommes recueillies après le 31 juillet seront bien sûr reversées à d’autres projets de restauration des sanctuaire de la ville sacrée de Maaloula où l’on parle encore l’araméen, la langue du Seigneur dont voici la Prière qu’Il nous a apprise, chantée dans Sa langue. Laudetur Jesus Christus !
Sources : Ora Pro Siria (4 août), Repubblica (23 mai)
Merci pour ce Notre Père en araméen , et pour sa transcription phonétique,
Bonjour – Je suis président d’une association culturelle qui expose la Bible. Peut-on se procurer ce formidable chant du notre Père en Araméen ? Merci !
@Bernard
La vidéo est sur YouTube ! Il est donc facile de se la procurer. On trouve sur Google le texte en araméen, avec transcription et traduction en français.
La traduction moderniste est plaquée sur l’araméen. Je ne suis pas linguiste mais je voudrais être sûr que “ne nous soumets pas à la tentation” est bien la traduction du texte araméen, car cela en ferait, comme chez les modernistes, un texte proche de l’hérésie. Rappelons que jusqu’à Vatican II, la traduction française de “et ne nos inducas in tentationem” est “et ne nous laissez pas succomber à la tentation.
Un véritable linguiste pourrait-il trancher ? Quoiqu’il en soit, pour ma part, je m’en tiens à l’ancienne traduction.
@scaletrans
Raison de plus pour l’apprendre en araméen…
Voici en parallèle le texte phonétique (en araméen oriental) et la traduction française :
Awon d’washmaya,
Notre Père qui es aux cieux
Né kadash shmakh
Que soit sanctifié votre nom ;
Tété malkoutakh
Vienne votre règne ;
Néhwé séwyanakh
Soit faite votre volonté
aykana d’bashmaya ap ar’a.
Comme aux cieux (et) sur terre ;
Hawlan lékhma d’sounkanan l’yomana
Donnez nous notre pain quotidien aujourdhui ;
Ou shwok lan h_awbayn ou h_tahayn.
Pardonnez nous nos offenses
Aykana dap h_nan shwak l’h_ayawéyn.
Comme nous, nous pardonnons nos offenseurs ;
Ou la talan lésyona
Ne nous laisse pas entrer en tentation ;
Ela pas mén bisha
Délivrez nous du mal ;
Métol dilakhi malkoutakh
Car vous appartiennent le Règne,
H_ayla ou téchboh_ta l’alam almin.
la Puissance et la Gloire.
Ameyn.
Amen.
Et en version audio le texte dit en araméen oriental (celui de nos frères chaldéens), avec la transcription phonétique et la traduction française :
http://youtu.be/Y9GzSis_WJk
Vous n’ignorez pas la nouvelle traduction en français de la 6ème demande : « Et ne nous laisse pas entrer en tentation », déjà en vigueur dans le lectionnaire et je l’espère bientôt dans le missel.
Une nouvelle CROISADE est necessaire contre ces sauvages!
En outre, Il y a un pléonasme : “… comme nous aussi nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés”. Cela fait deux aussi de trop au lieu d’un, il ne doit donc pas s’agir d’une vraie traduction mis d’un copié-collé maladroit d’une traduction maladroite. Le film sans “traduction” eût été préférable, mais merci quand même pour cette très belle vidéo dans la langue du Christ.