Qui veut noyer son chien… Les “universitaires” musulmans de Malaisie ne répugnent à aucune grossière manipulation pour alimenter leur délire christianophobe… Églises d’Asie nous en fournit un exemple particulièrement manifeste.
Les milieux universitaires ainsi que les réseaux sociaux en Malaisie bruissent ces derniers jours d’échanges véhéments au sujet d’un colloque qu’une université exclusivement fréquentée par des Malais et des aborigènes musulmans a récemment organisé. L’un des points de tension porte sur le fait qu’afin de dénoncer un supposé danger de « christianisation » pesant sur les musulmans de Malaisie, les organisateurs du colloque ont fait appel à un faux prêtre catholique. Le 6 mai dernier, dans la ville de Shah Alam, capitale de l’État de Selangor, la Faculté des études islamiques contemporaines d’UiTM (Universiti Teknologi MARA) a organisé un colloque sur l’usage du mot “Allah” en lien avec « la christologie dans l’archipel [du Sud-Est asiatique] ». Le programme était présenté sous le titre : « Cabaran dan Ancaman Kristianisasi di Malaysia » (« Menaces et défis posés par la christianisation de la Malaisie »). Un millier d’étudiants y ont assisté, tous membres d’UiTM, importante université qui ne recrute ses étudiants que parmi les Malais et les bumiputeras dans le cadre des mesures de discrimination positive en vigueur en Malaisie.
Le colloque avait pour objet d’éclairer les étudiants sur les implications de l’usage du mot “Allah” par les non musulmans, usage qui fait l’objet d’une virulente polémique depuis quelques années et que les tribunaux ont été amenés à trancher. Parmi les intervenants figurait le P[ère] Insan M. S. Mokoginta, présenté comme prêtre catholique indonésien, devenu musulman en 1976. L’intervention du soi-disant ex prêtre était intitulée : « Les dangers de la christianisation » et devait développer l’idée que « sauf à Le trahir, tout adepte de Jésus devait se convertir à l’islam ». La polémique a pris de l’ampleur lorsqu’il s’est avéré que le prêtre en question, pour Indonésien qu’il fût, n’avait jamais été prêtre de l’Église catholique. Contactée par des médias en ligne tel The Malaysian Insider, la Conférence des évêques catholiques d’Indonésie a précisé que le dénommé Insan Mokoginta n’avait jamais compté au nombre de ses prêtres.
Deux autres intervenants au colloque semblent également problématiques. Une Indonésienne du nom d’Irena Handono se présentait comme une ancienne religieuse catholique, elle aussi convertie à l’islam. Là encore, le secrétaire exécutif de la Conférence épiscopale indonésienne, le P. Edy Purwanto, a précisé que la religieuse en question n’avait jamais fait qu’un bref passage au sein du noviciat des Ursulines d’Indonésie, sans jamais y achever sa formation ni encore moins prononcer des vœux. Irena Handono était connue, il y a quelques années, pour intervenir dans des colloques ou des cercles hostiles à l’Église, mais, ces derniers temps, elle avait disparu de la scène publique, a encore précisé le P. Purwanto. Quant au Professeur Menehim Ali, intervenant au colloque comme « expert en christologie de l’Université de Bandoung », son identité semble, elle aussi, sujette à caution. Les milieux universitaires ne connaissent que le Professeur Menachem Ali, spécialiste en études sémitiques et en philologie islamique à l’Université Airlangga, à Surabaya (Java-Est). Menehim Ali n’en a pas moins discouru sur le fait que seuls les musulmans avaient le droit d’utiliser le mot “Allah”.
Une fois qu’ont commencé à être révélées les identités fausses ou douteuses de ces trois intervenants au colloque du 6 mai, les réactions ont été de deux ordres. D’une part, plusieurs plaintes auprès de la police ont été déposées. D’autre part, des voix se sont élevées pour demander des explications aux responsables de l’UiTM et pour dénoncer le climat de suspicion qu’entretiennent de tels colloques consacrés à un supposé danger de « christianisation » des musulmans de Malaisie. Membre du Conseil consultatif pour l’unité nationale et député du PAS [Pan-Malaysian Islamic Party], Mujahid Yusof Rawa, interroge : « Il était déjà peu avisé d’organiser un tel colloque sans inviter l’autre partie (les experts chrétiens) pour permettre l’exercice d’un véritable débat, mais maintenant que les évêques indonésiens ont démenti que deux des intervenants soient un vrai prêtre et une vraie religieuse, on ne peut que se demander : quel était donc le but véritablement poursuivi par les organisateurs ? ». La Fédération chrétienne de Malaisie, structure où sont présentes toutes les principales Églises chrétiennes du pays, a elle aussi vivement réagi. Par un communiqué diffusé dès le 7 mai, elle réaffirme son soutien à la liberté académique mais dénonce la propagation d’un « discours de haine et de propagande religieuse sectaire à peine déguisé sous couvert de liberté académique ». Elle appelle à la mise en place d’« échanges intellectuels intègres », faute de quoi les universités malaisiennes, l’UiTM en particulier, s’exposent au risque d’« un grave discrédit ». Sur Internet, d’autres commentateurs dénoncent un colloque dont le but n’était que d’attiser les sentiments antichrétiens de la partie musulmane de la population malaisienne ; ils citent à cet égard les interventions lors du colloque visant à mettre en garde contre de supposés « prêtres se cachant sous de fausses identités », venus de l’étranger en ayant pour mission, sous couvert d’activités éducatives ou sportives, de détourner les jeunes musulmans de la foi islamique. Sont également vivement dénoncées des affirmations, diffusées depuis des lustres dans certains cercles malais xénophobles et qui ont été reprises lors du colloque (sur le registre : « des chrétiens comme ennemis des musulmans, animés de mauvaises intentions envers les musulmans »). De leur côté, les responsables de l’UiTM, que ce soit au niveau du bureau du recteur ou à celui de la Faculté des études islamiques contemporaines, se refusent à tout commentaire, se retranchant derrière le fait qu’« une enquête de police est en cours ».
Source : Églises d’Asie (19 mai)
le probleme avec le mot “Allah” est qu´il est chargé négativement par le Coran. Plus on connait le Coran, plus on est amené a penser que l´Allah en question n´a rien a voir avec le Dieu d´amour, mais que ca serait plutot Satan.
allah n’est que la traduction en arabe du mot dieu. Ce n’est pas le nom d’une quelconque divinité, c’est le mot dieu. Donc on ne peut pas en utiliser un autre. Même en utilisant au maximum des expressions du genre le Seigneur, le très haut. Yahvé…on finit toujours par vouloir dire clairement que la divinité qu’on prie est un dieu ! que le dieu en question soit vrai ou faux, le dieu des musulmans ou le Dieu des chrétiens, ou même Krishna ou le veau d’or, un dieu est un dieu, donc on est bien obliger de l’appeler dieu !
Ces gens là veulent interdire aux chrétiens d’appeler un chat un chat pour pouvoir ensuite (dans quelques dizaines d’années) les accuser d’athéisme…et les tuer.
“Des chrétiens ennemis des musulmans, animés de mauvaises intentions envers les musulmans”. Ce qui s’appelle en psychologie/psychiatrie de la projection, soit accuser autrui de ce que l’on fait soi-même. Il faut donc lire à l’envers : “des musulmans ennemis des chrétiens, animés de mauvaises intentions envers les chrétiens”, et la vérité est ainsi rétablie.