La Cour fédérale, la plus haute et ultime instance judiciaire de Malaisie, n’a pas rendu son arrêt au terme de l’audience du 5 mars, signe certain d’un grand embarras. Penchera-t-elle du côté du bon sens et du droit, ou du côté des radicaux islamistes ? La réponse dans quelques jours… Prions pour nos frères de Malaisie.
Comme prévu, les juges de la Cour fédérale, instance de dernier recours dans le système judiciaire malaisien, ont entendu le 5 mars dernier les parties en présence dans l’affaire de l’usage du mot “Allah” par l’hebdomadaire catholique The Herald. À l’issue de l’audience, aucune décision n’a toutefois été annoncée, celle-ci devant être communiquée « lorsque les juges seront prêts à rendre leur verdict », a déclaré un responsable de la Cour fédérale. Aucune date n’a cependant été précisée. L’audience de ce 5 mars au Palais de justice de Putrajaya, où siège la Cour fédérale, était très attendue en Malaisie, où la polémique sur l’usage du mot “Allah” par les non musulmans n’a cessé de prendre de l’ampleur ces derniers temps. Devant les marches du palais, plusieurs centaines de manifestants appartenant à Perkasa, organisation ethno nationaliste autoproclamée défenseure de la communauté malaise, à ISMA et à JATI, organisations promouvant l’identité exclusivement musulmane de la composante malaise de la population de la Fédération de Malaisie, s’étaient rassemblés pour appeler les juges à maintenir la décision prise en octobre dernier par la Cour d’appel de Putrajaya. Décision qui cassait un précédent jugement de 2009 autorisant The Herald à faire usage du mot “Allah” dans la section de ses pages écrite en malais. Le 5 mars coïncidant avec l’entrée des catholiques en Carême, les chrétiens de Malaisie avaient été invités par leurs pasteurs à prier et à jeûner en espérant une issue favorable pour ce jugement de dernière instance. A Kuala Lumpur, devant un centre commercial, un groupe de militants distribuait des fleurs et des ballons aux passants. Sous des pancartes « Nous sommes frères et sœurs » ou « Dieu est unique », ils témoignaient de leur solidarité avec les chrétiens de Malaisie. Parmi eux se trouvait Marina Mahathir, fille de l’ancien Premier ministre Mohamad Mahathir, qui est engagée de longue date dans la promotion de la paix et de l’harmonie entre les « races » qui composent son pays. « Nous en avons assez du climat de haine suscité autour de cette querelle », a-t-elle déclaré. Signe de l’extrême sensibilité de l’affaire, sept juges avaient été désignés pour entendre les parties en présence, là où habituellement ils ne sont que cinq. C’est la troisième fois seulement depuis 1965 qu’une Cour de sept juges est ainsi convoquée, et c’est la première fois pour une affaire civile (les deux cas précédents concernaient des affaires au pénal). Pour The Herald, l’éditeur du journal, Mgr Pakiam Murphy, administrateur apostolique de Kuala Lumpur, et son rédacteur en chef, le jésuite Lawrence Andrew, étaient présents devant les juges. Leurs avocats ont exposé les raisons pour lesquelles, selon eux, la Cour fédérale devait se saisir de l’affaire et la rejuger sur le fond. Les 26 questions qu’ils ont soulevées peuvent être regroupées en trois principaux points : 1. l’interdiction d’utiliser le mot “Allah” est inconstitutionnelle, en regard des articles 3, 11 et 12 de la Constitution (articles relatifs à la place de l’islam dans la Fédération, à la liberté de religion, et au fait que chaque religion jouit d’une pleine autonomie pour la gestion de ses affaires) ; 2. le fait qu’en restreignant les libertés fondamentales, le ministère de l’Intérieur outrepasse ses pouvoirs ; 3. l’incongruité à voir une cour de justice se prononcer en matière de théologie comparée en fondant ses conclusions sur de simples recherches effectuées sur Internet. En face, les avocats de la partie adverse ont eux aussi présenté leurs arguments, demandant à la Cour fédérale de considérer le jugement d’octobre 2013 comme bien-fondé et définitif. Ils représentaient les Conseils islamiques des six États suivants : Terengganu, Kedah, Johor, Malacca, Selangor et les Territoires fédéraux (Kuala Lumpur, Putrajaya et Labuan), ainsi que Macma, l’Association des musulmans chinois de Malaisie.
Source : Églises d’Asie
Le mot “allah ” est chrėtien avant d’être adopté par l’Islam 622 ans après. Rappelons que le père du fondateur de l’Islam avait pour nom ” Abd Allah” qui veut dire serviteur de Dieu . Ce Abd Allah etait chretien. Sur ce , c’est une grande erreur historique ,religieuse et linguistique , que de confisquer le mot Allah au christianisme et d’attribuer son origine à l’Islam , qui n’a rien apporté de nouveau au patrimoine biblique et evangelique . Interdire aux chretiens d’utilser un mot qui leur appartient à la base est non seulement une erreur mais une offense grave à la vérité, plus encore , une caricature defigurant l’authentique figure de l’Islam en tant que religion de la paix et de la misericorde.
Quand on viole des petites filles au nom d’Allah on a sacré le Diable. Fort bien …. ou fort ma!
Mais qu’on n’oblige les autres à s’incliner devant ce Bouc!
Interdisons-leur d’utiliser tout ce qu’ils n’ont pas inventé: tous les progrès de la médecine moderne, la technologie, etc…