Eric Paulsen, avocat malaisien et militant des droits de l’homme – il est cofondateur de l’ONG Lawyers for Liberty (LFL, avocats pour la liberté), a été arrêté, sur initiative gouvernementale, le 12 janvier pour avoir posté un tweet « séditieux » qui a déclenché « la colère du public ». En fait, dans un tweet – qu’il a d’ailleurs rapidement supprimé –, s’en prenait au ministère du Développement islamique (Jakim), la plus haute autorité islamique en Malaisie et branche de son gouvernement, dont les sermons du vendredi promeuvent « l’extrémisme » et stigmatisent les chrétiens comme « ennemis de l’islam » (musuh Islam en malais). Gardé à vue deux jours dans les locaux de la police, il est aujourd’hui inculpé au titre de la Loi sur la sédition de 1948. Cet événement survient dans un climat interreligieux tendu en Malaisie (affaire de l’utilisation du mot Allah par les chrétiens, attaques contre des églises, saisie de Bibles…), un pays de 28 millions d’habitants dont 60 % sont musulmans, mais qui compte quand même 2,6 millions de chrétiens.
Source : Asia News (13 janvier)
Ils tiennent tellement à ce mot couvert de sang, les chrétiens de Malaisie?
Ne peut-on leur en proposer un autre dans leur langue ?
Ne pourraient ils pas parler de la Trinité ? De notre Pere qui est aux cieux ? L’Eglise qui vient de changer encore la formulation de la Sixième Demande du Notre Pere devrait se pencher sur la souffrance de ces chrétiens qui ne savent plus comment nommer Dieu.
Le christianisme étant antérieur à l’islam votre argument est au minimum faible car à ce compte là on pourrait leur interdire de prononcer d’autres mots de leur langue comme prophète… sous prétexte que les musulmans qui sont venus après l’utilisent.
De quel droit peut on interdire à quelqu’un de se servir de sa langue maternelle, qui plus est, langue officielle de son pays !
Quelle tristesse, voir tant d’ignominie et que nos politiciens européen se taisent par calcul, par soumission. Serai ce déjà le temps de la dhimmitude ?