C’est une information qu’a diffusée France Bleu Berry le 29 décembre dernier, en rappelant dans sa rétrospective de l’année l’affaire de l’instituteur de Malicornay (Indre) sanctionné pour avoir lu et commenté en classe des passages de la Bible. J’ai consacré pas moins de 8 articles à cette affaire, le dernier est ici. Mathieu Faucher, l’instituteur sanctionné pour une absurde allégation de prosélytisme, prépare un livre sur son affaire. On l’attend avec intérêt…
En juin dernier, Mathieu Faucher, instituteur à Malicornay dans l’Indre était sanctionné par sa hiérarchie pour avoir lu en classe à ses élèves de CM1 et CM2 des extraits de textes religieux. Il a été muté d’office mais le professeur a saisi la justice pour tenter de faire annuler sa sanction.
Mathieu Faucher a déposé cet été un référé suspension devant le tribunal administratif pour contester la décision de l’Inspection académique. Celle-ci estime que le professeur est allé trop loin dans sa démarche : « la répétition et l’intensité des séances pose problème » dit sa hiérarchie. Mathieu Faucher juge lui que le fait religieux fait partie de la culture générale et qu’il doit être enseigné aux élèves.
« Dans les années 1960 lorsque mon grand-père lui-même professeur abordait dans sa classe le baptême de Clovis, vous n’aviez pas un seul élève qui levait la main en disant, c’est quoi un baptême ? Aujourd’hui sur 25 élèves j’en ai 20 qui vont lever la main, il y a une culture qui n’est plus transmise, il est nécessaire que l’école publique apporte cette culture afin de ne pas couper les jeunes générations de 1 500 ans d’histoire ».
Même s’il a été sanctionné, l’instituteur continue toujours d’enseigner mais en tant que professeur remplaçant dans les écoles du département, il est en train d’écrire un livre pour raconter sa version des faits depuis le début de l’affaire et il espère pouvoir le publier courant 2018. Il assure qu’il est soutenu dans sa démarche par le philosophe Régis Debray.
Source : France Bleu Berry, 29 décembre (merci F. L. pour ce signalement)
On ne peut que souhaiter à cet instituteur courageux ,que son livre reçoive le meilleur accueil de la part des parents…au moins de ceux qui sont conscients de l’état de l’enseignement ,à l’heure actuelle.
En effet,comme il le dit,le niveau de l’enseignement a commencé à baisser progressivement dans les années 60-70,période pendant laquelle les propres parents de ses élèves étaient eux-mêmes scolarisés dans le Primaire,sans compter l’abandon spectaculaire de la pratique religieuse.
Et qu’en est il de l’instituteur de cette école de La Roche sur Yon ( Vendée ),qui a emmené ses élèves dans une mosquée et les y a fait mettre à genoux et imiter la prière des musulmans ????
Ah oui …mais dans ce sens , c’est pas pareil !
Il importe peu à l’Education Nationale d’expliquer le sens du mot “baptême”, ce qui lui est reproché c’est d’employer ce mot en classe, le baptême de Clovis n’a jamais existé, de même, il ne faut plus de marché de Noël, mais un marché d’hiver.
Dans son roman “1984”, George Orwell met en scène Syme, au ministère de la culture, au département du dictionnaire: il y supprime les mots à ne plus employer et ajoute les nouveaux mots: ainsi, certaines idées et vérités disparaitront, faute de vocabulaire pour en parler. Son ami Winston est au département de la vérité. Il reçoit les dépêches d’information et doit les réécrire politiquement correctes, et censure la presse
Dépêchons nous d’employer le mot EPIPHANIE bientôt on ne saura plus qu’il signifie : APPARITION, loin de la fête de la galette
Je me méfie d’un soutien de Régis Debray, tout comme Jean-Michel Blanquer, si défendu, même par la droite,n’applique ses réformes qu’à certains territoires et à certains enfants, MAIS PAS TOUS…
Beaucoup de problèmes rencontrés en France ont pour origine la désacralisation de notre religion Chrétienne et des valeurs qui lui sont associées!!!! Il est grand temps d’y revenir même si cela ne plait pas aux Politiques ni aux……..Psychologues !