Un lecteur (merci G. T. !) m’adresse cette photo de la façade de l’Hôtel de Ville de Marseille, tendue de deux grandes bannières annonçant la commémoration du centenaire (1915-2015) du génocide arménien. Ces deux bannières ont été dévoilées hier, jeudi 16 avril, par Jean-Claude Gaudin, maire de la cité phocéenne, jour où la ville a lancé l’année de l’Arménie et un cycle de commémorations avec notamment une exposition « Images du XXe siècle, le génocide des Arméniens, 1915-1916 » inaugurée à la Maison de la Région sur la Canebière.
Marseille commémore le génocide arménien

Daniel Hamiche
Daniel Hamiche est journaliste et président de l’association Amitié catholique France/États-Unis. Il a lancé, en 2007, le blogue Americatho (aujourd’hui membre du portail de réinformation Riposte Catholique). Il est administrateur et rédacteur du blogue L’Observatoire de la Christianophobie.
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Une émission remarquable visible encore en “replay” jusqu’à demain dimanche
Génocide arménien, le spectre de 1915
http://www.france5.fr/emission/545b8611706765381c7d0a05/5531f740706765a62a648705
Résumé
1915. L’Empire ottoman est plongé dans la Grande Guerre, qui entraînera sa chute. Dans ce contexte historique, plus d’un million d’Arméniens sont massacrés par les Turcs. Le premier génocide d’un siècle qui n’en sera pas avare. En Turquie, son évocation a toujours été occultée. Pourtant, au sein de la société turque, des voix s’élèvent pour dire la nécessité de la vérité. A l’occasion du centenaire de la tragédie, ce document s’intéresse à deux personnages, un Turc et une Arménienne de Turquie. Hasan Cemal, journaliste et intellectuel, est le petit-fils de Cemal Pacha, l’un des planificateurs du génocide. Son cheminement l’a amené à se rebeller contre l’histoire officielle. Fethiye Cetin, avocate et militante des droits de l’homme, a découvert qu’elle était la petite-fille d’une rescapée du massacre. Elle oeuvre pour que la Turquie retrouve la mémoire.
Je salue le courage du Maire!
Suicide organisé?