Un lecteur de notre Observatoire m’avait signalé, le 24 mai dernier, que les sœurs du monastère des Religieuses Victimes du Sacré-Cœur de Marseille faisaient l’objet d’une persécution de la part de musulmans au point de devoir quitter leur monastère pour aller se réfugier ailleurs. Ce monastère traditionnel qui observe strictement ses constitutions remontant à la fin du XIXe siècle, est situé dans le quartier de La Belle de Mai. J’ai, évidemment, demandé à mon correspondant de m’en dire davantage et j’ai contacté immédiatement le diocèse de Marseille. Le premier ne m’a guère apporté d’éléments probants quant au second il m’a répondu ce qui suit :
Nous sommes très étonnés de l’information qui vous a été donnée car, à notre connaissance, les sœurs n’ont fait l’objet d’aucune menace et elles n’envisagent pas de déménager. Elles ont organisé, le week-end dernier, leur vente annuelle de charité qui s’est très bien passée.
Un site marseillais a confirmé la tenue de ce week-end “portes ouvertes” : voyez ici.
Il n’y a donc à ce jour et jusqu’à plus ample informé aucun crédit à apporter à cette rumeur.
Elles ont seulement été victimes du Sacré Cœur !
@Michel
Un peu d’humour sur ce blogue ne fait pas de mal. Merci à vous !
Il faut dire qu’il a rarement l’occasion de se manifester, hélas !
Une nouvelle fois @M. Hamiche, très grand merci pour votre irréprochable éthique journalistique, votre souci constant de la vérification des infos pour éviter de vous faire piéger et de nous piéger involontairement.
Et je ne parle même pas de l’éventualité d’un bidonnage, la réalité en matière de persécution chrétienne dépassant souvent de loin l’imagination, même de journalistes en mal de notoriété.
Je confirme que la communauté quittera Marseille dans les semaines qui viennent. Quelqu’un de très bien informé !
La nouvelle de leur départ est tout à fait officielle… ou plutôt de leur installation dans le diocèse de Luçon : http://vendee.catholique.fr/actualites/actualites-en-cours/3962-une-nouvelle-communaute-religieuse-dans-le-diocese.html
Les Soeurs Victimes du Sacré Coeur de Jésus prennent la relève des Carmélites de Chavagnes en Paillers dans le diocèse de Luçon,elles sont d’ors et déjà installées dans cet endroit plus calme.
Pour une fois des contemplatives sont remplacées par d’autres contemplatives,le monastère du Carmel de Chavagnes demeurera une maison de prière et d’adoration.
Hélas pour le diocèse de Marseille qui compte sans doute plus de mahométans pratiquants que de catholiques,pourtant cette ville fut un lieu de prédilection pour la dévotion au Sacré-Coeur de Jésus depuis les révélations reçues par la visitandine Madeleine Rémusat au XVII°s.
Grâce à la consécration de la ville au Sacré-Coeur par les échevins la terrible peste de 1720 cessa très rapidement,la municipalité actuelle ferait bien de renouer avec le voeu des échevins en consacrant de nouveau la ville au Coeur Sacré de Jésus pour la conversion des infidèles et la sécurité des habitants.
Je ne pense pas que Pontier serait de cet avis malheureusement,on préfère le “dialogue”,Notre-Seigneur n’a pas perdu son temps à dialoguer mais à annoncer la Bonne Nouvelle du salut!
Elles sont installées dans un autre diocèse.
Elle n’ont pas pris la relève des carmélites mais elles occupent un ancien carmel qui a fermé
Marseille était leur unique fondation et toute l’histoire de cette communauté était liée à ce monastère de Marseille.
Il est tout de même peu crédible qu’une communauté très attachée à son histoire de près de 200 ans et à ses racines déménage sans y être contrainte et forcée.
C’est comme si les visitandines de Paray le Monial décidaient d’aller vivre loin de la chapelle des apparitions du Sacré Coeur ou si les moines de Citeaux fermaient leur couvent pour aller à l’autre bout de la France loin de tout ce qui a fait leur passé depuis plusieurs siècles.
Il ne faut pas croire n’importe quoi ni n’importe quelle affirmation sans réfléchir.
Souvent des faits montrent plus la réalité que n’importe quoi d’autre
La christianophobie existe bien mais elle peut être cachée par ceux qui en souffrent.
Elles ne sont pas parties parce qu’elles étaient victimes de christianophobie, mais simplement à cause de l’urbanisation et de la pression foncière. Quand leur monastère a été fondé, il était au milieu de la campagne, elles étaient désormais dans un quartier agité de Marseille. Sans christianophobie, elles bénéficiaient des troubles de voisinage qu’on peut avoir quand on vit au milieu de HLM, avec une boite de nuit de plein air à proximité : bref, sans être christianophobe, le voisinage n’était plus propice à la vie contemplative. Pour autant, les habitants du quartier, souvent musulmans pratiquants, témoignaient un grand respect à ces femmes consacrées à Dieu, en habit et strictement voilées, et cloîtrées.
En outre, la pression foncière était devenue très lourde. Si j’ai bien compris les échos que j’ai eues, il y avait des risques d’expropriation de leur grand jardin, sans lequel la vie monastique serait devenue intenable. Plutôt que d’attendre l’inéluctable, elles ont préféré anticiper et s’installer ailleurs pendant qu’elles avaient le temps de choisir un lieu à leur convenance.
Pourtant c’est vrai qu’elles ont déménagé en septembre 2016 !
J’y vois la main de Dieu car nous savons par Notre-Dame de la Salette que Marseille sera engloutie et depuis longtemps je me demandais comment ces Soeurs en seraient sauvées…
Comme dit Saint Paul “Dieu fait tout contribuer au bien de ceux qui L’aiment”.
Le Seigneur les a mises à l’abri et les a sauvées.
Il a un œil sur elles et ces femmes méritantes ont certainement eu des prémonitions ou quelque chose dans le genre.
On pourra trouver et donner tout un tas de prétextes, il est très certainement vrai qu’elles devaient faire l’objet d’incivilités répétées par les coraniques.
Il n’y a pas de fumée sans feu…