Eman Abdul-Rahman, avocat de Meriam, a précisé hier que sa cliente avait quitté le commissariat de police de Khartoum où elle avait retenue 48 h pour interrogatoire, à la suite de pressions de gouvernements occidentaux sur celui du Soudan. Des sources signalent qu’elle aurait été libérée sous caution. Le département d’État (ministère des Affaires étrangères) de Washington a déclaré que le personnel de son ambassade à Khartoum était en relation avec Meriam depuis mercredi et lui avait fourni les affaires dont elle avait besoin. Marie Harf, porte-parole du département d’État, a précisé que les autorités soudanaises « ont assuré qu’elles veilleraient à la sécurité de [la famille de Meriam] et nous allons tout à fait nous assurer qu’elles le feront ». Le gouvernement américain avait été sévèrement critiqué par des sénateurs étatsuniens pour son manque d’implication envers Meriam et sa famille. Un autre avocat de Meriam, Muhanad Mustafa, a déclaré hier, selon l’AFP, que Meriam se serait réfugiée, avec sa famille, à l’ambassade des États-Unis à Khartoum. Si l’information est confirmée, on suppose donc que Meriam pourrait y demeurer jusqu’à ce que le gouvernement soudanais lui délivre un passeport…
Sources : The Independent (26 juin), Voice of the Persecuted (26 juin), Morning Star News (26 juin), Libération (via AFP, 26 juin, 22 h 28)
Le gouvernement soudanais va-t-il lui délivrer un passeport à son goût ?