On apprenait tard hier au soir par un communiqué de International Christian Concern (ICC) que Meriam, son mari et les deux enfants du couple, avaient été relâchés du local de la National Intelligence and Security Services (NISS) où ils avaient été conduit hier matin après leur interpellation à l’aéroport de Khartoum, pour un interrogatoire qualifié de « bref » par la BBC. La situation demeure tendue et confuse. Il semblerait que le NISS nie que ses papiers soient en ordre et conteste la validité de son visa étatsunien. Il faut comprendre que le Soudan n’est pas un État de droit et que des services du NISS agissent indépendamment du pouvoir exécutif et du pouvoir judiciaire. Des informateurs de ICC estiment que la première destination de la famille n’était pas les États-Unis mais le Sud Soudan d’où elle aurait pu prendre un autre avion pour la destination finale. Il semble clair que le NISS et d’autres secteurs de l’État soudanais ne sont pas disposés à laisser partir définitivement Meriam…
Source : International Christian Concern (24 juin, 22 h 40 heure de Paris)