J’avais signalé l’enlèvement et l’odieux assassinat du Père Jose Alfredo Lopez Guillen ici, ici et là. L’article du journal suisse La Liberté que me signale un lecteur (merci J. F. R.), me laisse perplexe : la nature du « différend » allégué n’est pas précisée. Voici l’information parue dans La Liberté.
Deux hommes suspectés d’avoir assassiné un prêtre mexicain ont été arrêtés lundi [3 octobre], a annoncé le parquet de l’État de Michoacan. Le mobile des agresseurs n’est ni lié au crime organisé ni à une attaque de l’institution catholique, mais à un différend. Le corps du religieux, qui officiait dans une communauté de la ville de Puruandiro, avait été découvert à la fin septembre près de la localité de Las Guayabas, près d’une route, quelques jours après sa disparition. Le prêtre a été vu pour la dernière fois dans la nuit du 19 septembre. Ce soir-là, les deux hommes, « présents au domicile de l’ecclésiastique », selon le parquet, l’ont, après une discussion, menotté, ligoté et emmené dans une des deux voitures volées dans la paroisse. Ils ont également emporté des « objets de valeur » du prêtre. Ce dernier est mort des suites de quatre blessures par arme à feu […]
Source : La Liberté, 4 octobre
De simples différends aboutissent à l’assassinat d’un homme de Dieu innocent et désarmé par des hommes armés ?
Les différends doivent être de taille criminelle soutenus par une bonne vieille idéologie matérialiste