On craignait le pire pour ce prêtre enlevé vedredi 11 novembre dernier. On l’a retrouvé hier vivant quoique portant des marques évidentes de torture. Deo gratias !
Le Père José Luis Sánchez Ruiz, prêtre diocésain qui avait été enlevé le 11 novembre, a été relâché hier, présentant « d’évidents signes de torture » selon le communiqué du diocèse de San Andres Tuxtla (Veracruz, Mexique) portant la signature de Mgr Fidencio Lopez Plaza. Dans le communiqué parvenu à Fides, l’évêque remercie les autorités pour l’intérêt démontré et indique que la communauté attend les conclusions du Parquet pour faire la lumière sur les faits. Mgr Lopez Plaza remercie également « tous les fidèles ainsi que la Conférence épiscopale mexicaine et en particulier les évêques de la Province ecclésiastique de Veracruz, pour leur solidarité profonde et pour leur prière ». Selon la presse locale, le Père Sánchez Ruiz, curé de la paroisse des Douze-Apôtres de Catemaco, avait reçu des menaces dans les jours ayant précédé son enlèvement, sûrement dues à ses dures critiques à l’encontre de la corruption et de la criminalité au sein de la petite ville de Catemaco. Les citoyens avaient plus d’une fois manifesté contre le manque de sécurité et l’arrogance de la criminalité organisée.
Sources : Agence Fides, 14 novembre ; ACI Prensa,
Voilà la raison pour laquelle Donald Trump veut édifier un murle long de la frontière avec le Mexique …au grand dam des belles âmes humanitaires qui voient dans ce projet une atteinte “aux droits de l’homme”!!
D’accord avec vous, Marie-Claude.
Ces belles âmes font toujours tomber la religion dans l’idéologie. C’est contre elles que luttait déjà Jésus. Contre ces belles âmes pharisiennes.
Pour l’édification des ces “belles âmes”, on peut noter que ce mur existe depuis quelques mandats présidentiels, avec no man’s land, barbelés et tirs à vue qui ont coûté la vie à 2 ou 300 mexicains téméraires et malchanceux !