Le projet de loi du gouvernement du Myanmar discriminant les chrétiens et visant à pratiquement empêcher la conversion de bouddhistes au christianisme, proposée et poussée par une coalition de moines bouddhistes extrémistes – Organisation pour la protection de la race, de la religion et de la croyance (Organization for the Protection of Race, Religion, and Belief) – devrait faire l’objet d’un simulacre de referendum. L’actuel projet de loi prévoit des mesures contraignantes pour se convertir du bouddhisme à une autre religion : « un ressortissant birman [devra] avoir 18 ans et obtenir l’autorisation des autorités locales, en fournissant des informations détaillées sur les motivations personnelles de son choix. Un bureau ad hoc aura trois mois pour juger de la sincérité de la demande et du caractère volontaire de la conversion. Les peines prévues pour ceux qui ne respectent pas la procédure prévue vont jusqu’à deux ans de réclusion ». C’est un projet de loi discriminatoire violant les droits fondamentaux, la liberté de conscience et de religion. Dans une note envoyée à Fides, Mgr Charles Maung Bo, archevêque de Yangon, réaffirme son désaccord, et demande à l’État de « ne pas interférer dans le droit individuel de choisir sa religion ». La proposition de loi, affirme-t-il, « limite la liberté religieuse au Myanmar à un moment où les citoyens gagnent des libertés dans d’autres secteurs. La conversion est un fait de conscience que personne ne peut étouffer ».
Source : Agence Fides
D’après EDA les extrémistes bouddhistes pensent être menacés par la poussée démographique des musulmans , cette loi anti conversion et obligation de la monogamie, a pour but de mettre fin à l’augmentation numérique des adeptes de l’islam. L’ archevêque de Rangoon a protesté contre ce procédé