La « newsletter » Brèves du 101 (n° 31, février 2017), diffusée par l’Association des artistes lorrains, annonce une conférence qui sera donnée en mars prochain sur le thème « Le sacré » – avec le sous-titre « ou : L’art peut-il ne pas être sacré ? » – par Armelle Brahy-Vigato. J’ignore tout de cette personne donc je me garderai bien de préjuger, mais l’affiche racoleuse de cette conférence me laisse songeur…
Source : Brèves du 101, février (merci J. B. J. pour ce signalement)
Cependant faudrait-il peut-etre qu’ on soit prudent, surtout à nos jours où le christianisme a vraiment plusieurs ennemis reels.Quant à moi je refuse de voir des suspects et des futurs profanateurs dans le monde des intellectuels.
@Alexandra
Sans doute. C’est pourquoi je précise bien qu’il n’est pas convenable de « préjuger ». Toutefois, et vous en conviendrez, l’illustration de cette conférence autorise une certaine… perplexité.
On peut au moins se demander de quelle définition du sacré on fait ici usage.
La figure centrale de l’affiche mélange volontairement l’évocation d’un vêtement religieux, vêtement mis en usage dans milieu évoquant l’érotisme, professionnel.
“Quant à moi je me refuse de voir” là le fait du hasard ou la manifestation d’une bienveillance à l’égard de la religion catholique.
Je dirai que je vais attendre que M. Hamiche nous donne la suite, et après on verra… mais, en général, là où il y a des symboles chrétiens catholiques, notre religion est souvent blasphémée, et je dirai même, que c’est N.S.Jésus (ou la Ste Vierge) qui est blasphémé.
Cette conférence est un combat contre l’art sacré, le sacré en général, et non réponse à une question. L’art sacré et l’art dit contemporain sont 2 choses différentes. L’artiste contemporain cherche à donner du ressenti dans l’abstraction de couleurs (Kandinsky, de la géométrie (Malevitch) ou prétendent exprimer l’inconscient chez les surréalistes, ou le mouvement d’Andy Warhol “la contre-culture sérigraphique. Une galerie d’art se soucie de l’argent et non du sacré. L’art est le reflet de son époque: héritiers de 1789, les artistes sont libre-penseurs, francs-maçons, communistes, de toute manière athées. Georges Rouault a été reconnu et gardé au Japon sinon il serait resté inconnu, mais le Japon n’a pas la même idéologie que les Français. Maurice Denis avait fondé “les ateliers d’art” mais il parait inconnu du grand public, moins connu que N de Saint Phalle ou Picasso. On reparlera sans doute dans cette conférence du bidet de Duchamp (heureusement qu’il n’y avait pas mis du sacré, mais ils peuvent en rajouter)