Alors que l’attention internationale est orientée par les médias sur le sort des 219 lycéennes nigérianes enlevées par Boko Haram – à propos : avez-vous constaté combien la campagne #Bring Back Our Girls s’essouffle ? –, rares sont les médias qui alertent sur les massacres incessants de chrétiens auxquels se livrent toujours les islamistes. C’est ainsi que dimanche 25 mai dernier, un raid de Boko Haram dans la ville de Gwoza (État de Borno) s’est soldé par la mort de 21 chrétiens membres de la congrégation de la Church of Christ in Nations (COCIN). Le lendemain, lundi 26 mai, un autre raid de Boko Haram contre la ville de Chinene, proche de Gwoza, a coûté la vie à 7 autres chrétiens. D’autres raids contre les villages de Chikide, Joghode, Kaghum et d’Amuda ont tué un autre chrétien, en ont blessé des dizaines d’autres, tandis que sept églises et d’innombrables maisons étaient réduites en cendres. Un autre village chrétien de la région, celui d’Ashigashiya, a été aussi attaqué par Boko Haram, mais nous n’avons pas de chiffre sur le nombre des victimes. J’apprenais hier des événements un peu plus anciens survenus dans l’État de Borno : l’enlèvement par Boko Haram, à la mi avril, du pasteur Bitrus Yahi de la Church of the Brethen (EYN, Ekklesiyar Yan’uwa a Nigeria), dont on est sans nouvelles, puis celui, le 11 mai, de l’épouse d’un autre pasteur de l’EYN et son fils adolescent et dont on n’a pas davantage de nouvelles…
Source : Morning Star News
C’est tellement épouvantable et tellement récurrent qu’on est tenté de s’enfermer dans le silence de la peur ou du déni. Merci Daniel Hamiche de lutter contre notre désespoir.