Les plus deux cents jeunes filles, en majorité chrétiennes, enlevées par Boko Haram auraient été localisées, selon une déclaration d’hier, 26 mai, du chef d’état-major de la défense aérienne nigériane Alex Badeh. « La bonne nouvelle pour les parents des jeunes filles, c’est que nous savons où elles se trouvent, mais nous ne pouvons pas vous le dire. Mais là où elles sont détenues, pouvons-nous y intervenir par la force ? Nous ne pouvons pas tuer nos filles au motif de les récupérer ». Il n’est pas précisé qui a localisé ces jeunes filles (l’armée nigériane ou des spécialistes occidentaux du renseignement désormais sur place en grand nombre) et si elles sont détenues en un ou plusieurs lieux. La BBC informait hier qu’un accord aurait été conclu entre des membres du gouvernement nigérian et Boko Haram pour un échange des captives contre des prisonniers du groupe islamiste, mais qu’au dernier moment l’accord aurait été rompu. On ignore quelle partie a rompu cet accord, mais désormais la position officielle de Lagos, telle qu’elle a été rappelée par le président du Sénat, David Mark, c’est qu’il n’y aura pas d’échange : « Notre gouvernement ne peut pas négocier avec des criminels et […] ne fera pas d’échange de personnes contre des criminels. Un criminel doit être traité comme un criminel ».
Source : Afrohollywood (via Reuters)
le gouvernement ne veut pas négocier avec des criminels et il ne peut pas non plus aller les chercher, au moins c’est clair les jeunes filles ne seront pas libérées par les forces gouvernementales, même pas en inventant une ruse pour s’approcher du camp de détention. L’ancien président du Nigéria a essayé de négocier: ce serait l’occasion pour lui de revenir au devant de la scène