Dimanche dernier, vers 9 h 30 du matin, alors que les chrétiens étaient réunis dans l’église de l’Ekklesiyar Yan’uwa a Nigeria (EYN, Church of the Brethen) du village d’Attagara (gouvernement local de Gwaza, État de Borno, proche de la frontière avec le cameroun), près d’une centaine de militants de Boko Haram, à bord de véhicules militaires de type Hilux et revêtus d’uniformes de l’armée nigériane, sont passés à l’attaque. Ils se sont livrés à une tuerie de chrétiens qui a duré près de six heures. 45 fidèles chrétiens ont été tués sur le terrain de l’église où ils avaient été rassemblés par les islamistes. Des témoins, qui ont réussi à s’échapper, ont signalé que 17 enfants en bas âge ont également été massacrés. D’autres chrétiens qui tentaient de s’échapper ont été rattrapés par les islamistes et abattus. Le village a été réduit en cendres mais après que les villageois musulmans d’Attagara eurent pillé tout ce qui présentait quelque valeur… L’armée nigériane qui dispose, à peu de distance du village, d’un camp n’est pas intervenue.
Sources : Voice of the Persecuted (3 juin), Daily Post (3 juin)
Les occidentaux ne font pas grand chose pour stopper cette épuration ethnique et laisse les chrétiens se faire massacrer sans mot dire. Ce serait des musulmans qui seraient maltraités, les médias en feraient des titres gros comme le bras.
Vous avez raison, Ramuncho. Je dirais même plus : ils annonceraient immédiatement la guerre sainte. est-ce tellement impossible de déclarer et faire la guerre défensive des religions persécutées par l’islamisme ?
On attend quoi ? Que tous se fassent massacrer ? Que tous nos combattants possibles soient vieux ? Que le nombre de leurs enfants à eux, islamistes, augmentent et deviennent des combattants ?
pfff! ça me dégoute tout les gouvernements sont complices puisqu’ils ne font rien!
Ô mais si, ils font quelque chose : ils arment les assassins et diffusent leur propagande.
N’est il pas temps de créer des brigades internationales pour châtier ces brutes barbares? Greg
L’immobilisme de l’armée donne à penser que le gouvernement nigérian fait semblant de lutter contre Boko Haram. À rapprocher avec l’interdiction faite aux familles de manifester avec les pancartes “Bring back our girls”. Dommage que David Cameron n’ait pas trouvé plus d’écho.