Sur le site de Radio Vatican, hier, ces déclarations de Mgr Silvano Tomasi, archevêque et observateur permanent du Saint-Siège près les Nations Unies…
Environ cent mille chrétiens sont tués violemment chaque année à cause de leur foi. C’est le chiffre avancé par Mgr [Silvano] Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège près les Nations Unies et les autres organisations internationales à Genève lors de la 23e session du dialogue interactif entre le Conseil des droits de l’Homme et le Haut-Commissaire.
A ce nombre de morts s’ajoute bien d’autres plaies. Les chrétiens, dénonce Mgr Tomasi, sont contraints de tout quitter, de supporter la destruction de leurs lieux de prière ; ils subissent les viols et les enlèvements de leurs chefs comme récemment en Syrie avec les deux évêques orthodoxes. Le Proche-Orient, l’Afrique et l’Asie sont les régions ou les continents où se sont déroulées le plus de violations contre la liberté religieuse. Elles sont le « fruit du sectarisme, de l’intolérance, du terrorisme et de lois d’exclusion » a expliqué le représentant du Saint-Siège.
L’Europe, territoire où la présence chrétienne « fait partie intégrante de la société », n’est pas épargnée. « Une tendance émerge qui tend à marginaliser le christianisme dans la vie publique, à en ignorer l’apport historique et social et même à restreindre les capacités des communautés de foi à mener leurs œuvres sociales. »
Source : Radio Vatican
Enfin les autorités vaticanes se mettent à exprimer la pure et simple vérité en public et au niveau internationales, et on ne peut que s’en féliciter. Cependant il est nécessaire non pas d’évoquer la cause de ces souffrances de manière générique, mais expliquer dans quelles circonstances les violences sont commises et quels sont les coupables identifiés, et surtout leurs motivations idéologiques.
Ecoutez le silence assourdissant de nos “élites” politiques, en particulier de toute la gauche, et des médias devenus le 1er pouvoir. Or, qui ne dit mot consent.