Dans les atrocités commises contre les chrétiens pakistanais, le gouvernement de ce pays porte une lourde responsabilité. Il est bon que l’Église locale le dénonce avec courage et fermeté.
« Le gouvernement pakistanais a échoué dans sa mission de protéger le droit à la vie de ses ressortissants ». C’est ce qu’affirme le communiqué de la commission Justice et Paix de la Conférence épiscopale du Pakistan, envoyé à l’Agence Fides. La note, signée par le président de la commission, le Père Emmanuel Yousaf, et par son secrétaire, Cecil Shane Chaudry, condamne le brutal assassinat des époux chrétiens Shahzad et Shama Masih, brûlés vifs dans le district de Kasur, et remarque « la croissante intolérance à l’encontre des minorités religieuses » en rappelant le devoir que le gouvernement d’y mettre fin. Le texte demande « des mesures sérieuses et efficaces pour endiguer la violence perpétrée au nom de la religion ». « Nous demandons aux gouvernements provinciaux et au gouvernement fédéral de prendre en due considération cet incident et de revoir leur position concernant la loi sur le blasphème » affirme le texte. Le communiqué envoyé à Fides dénonce l’impunité qui, par le passé, a été garantie aux auteurs d’agressions à l’encontre de chrétiens et de membres d’autres minorités. Ceci arrive parce que « manque la volonté politique, ce qui rend les minorités encore plus vulnérables ». La commission demande une enquête approfondie sur les faits de Kasur et que le rapport élaboré par la commission d’enquête soit rendu public, invitant toute la société civile pakistanaise à « résister aux vagues d’extrémisme », en défendant les droits fondamentaux.
Source : Agence Fides (6 novembre)
“cet incident” ? Parce que pour eux ce n’est qu’un incident ? Personnellement je vois plutôt cela comme un horrible drame !
Quand j’entends parler ou que je lis les hautes sphères de nôtre Eglise Catholique, je n’espère qu’une seule chose, c’est de ne jamais avoir besoin de leur aide pour prendre ma défense.
A force de tout considérer comme “incident” mineur, et ne pas dénoncer le vrai islam qui est, disons-le toute sincérité : barbare, sale, cruel, ignoble, injuste, menteur, voleur… et très probablement même pédophile (suffit de lire l’histoire de leur “prophète”…), c’est sûr qu’on n’obtiendra jamais rien. La prochaine fois, dîtes à nos évêques de les aider pendant qu’ils le sont, cet “incident”… Dîtes-moi que je rêve, on ne peut pas être passif. Ce n’est pas possible…
Rendez-vous compte que si vous dites ça, c’est l’anéantissement de l’Église catholique au Pakistan.
Alors célébrons les martyrs chrétiens en terre d’Islam.
Ils y payent de leur sang le maintien de l’Eglise du Christ .
Mais où est l’empereur Constantin ?
L’anéantissement de l’Eglise catholique pakistanaise, c’est plutôt le laisser faire et le manque de courage de l’Eglise. Je ne dis pas qu’il faut prendre les armes et s’abaisser au niveau de ces abrutis de barbus mais ne pas dénoncer (réellement), c’est concevoir… Alors libre à vous de choisir s’il faut prendre son courage à deux mains et dénoncer réellement les faits, avec des mots forts, ou continuer de laisser faire (vous savez, ces gens-là n’ont ni âme ni conscience, ils ont été formatés dès la naissance, ils ne se lasseront jamais de faire subir de telles cruautés au chrétiens, ne l’oubliez pas. Et je sais ce que je dis, j’ai grandi avec eux, je vis avec eux et mes parents ont dû fuir un génocide à cause d’eux. Alors arrêtons de se voiler la face et appelons un chat, un chat.
Je suppose que le communiqué de l’Eglise pakistanaise n’a pas été rédigé en français et que le mot hautement regrettable d'”incident” à propos d’un crime odieux n’est dû qu’une mauvaise traduction du texte original. Cela mériterait d’être vérifié et précisé. Merci.
@Jacques
Il ne vous aura pas échappé qu’il s’agit d’une citation de la dépêche en français de l’Agence Fides qui utilise, en effet, le mot « incident ». Vous avez d’ailleurs la source vers la dépêche originale en bas d’article, donc il vous était facile de vous y référer. Je suis allé consulté la dépêche en langue anglaise qui a sans doute repris un texte original de la Conférence épiscopale du Pakistab. La version anglaise utilise aussi le mot « incident » qui n’a pas d’autre sens en anglais qu’incident.En effet, je mot aurait été moins curieux s’il avait été suivi ou précédé du mot « grave » par exemple. Mais je n’ai pas de leçon à donner à l’épiscopat du Pakistan qui, la chose ne vous aura pas davantage échappé, accomplit sa mission dans un environnement hostile.
C’est peut-être le francais qui donne au moment ” incident ” une connotation légère .
Le mot, étymologiquement neutre du point de vue de la gravité, signifie ” quelque chose qui nous tombe dessus ” .
“Armée du silence” ou est tu?
Comment elle n’existe pas ?
Alors il faut la crée !
Peut on parler d’échec, je pense plutôt que le gouvernement du Pakistan n’est pas très chaud pour défendre réellement les minorités chrétiennes, les musulmans sont très “solidaires” entre eux.
@Patricia
On peut se demander si un programme d’éradication lente des chrétiens n’a pas été décidé en catimini par les classes dirigeantes, car tous ces crimes contre l’humanité se répètent de façon régulière – sous des prétextes divers et variés – au “pays des purs”. On appelle cela un génocide. A étudier.
En outre j’ai lu ans Media Presse Info de ce jour que non seulement l’épouse était enceinte, mais que le couple avait déjà trois enfants en bas âge, traumatisés à vie. Qui prendra soin d’eux désormais ? Trois petits orphelins, trois assassinats.
plusieurs organisations civiles ont organisé une manifestation à Faisalabad et à Lahore (EDA) elles ne peuvent pas demander l’abrogation de la loi car il y a un risque de réaction meurtrière de la population ; elles peuvent seulement demander de ne pas mal utiliser la loi. Selon la Commission des droits de l’homme du Pakistan, Shahzad Masih s’était endetté auprès de son employeur musulman fabricant de briques , et celui-ci a eu peur qu’il ne s’enfuie au lieu de rembourser après la mort du beau-père, c’est une pratique courante des pauvres de devoir s’endetter et travailler pour rembourser. Les victimes ont été battues et trainées jusqu’au four pour y être jetées encore vivants
Le président du district a promis 10 millions de roupies et un terrain de 10 hectares aux familles des époux
Monseigneur Tauran sur radio Vatican s’est déclaré “choqué” “le dialogue s’impose” il faut pratiquer la solidarité” ce n’est pas un choc électrique!!