Il est indispensable que les organisations nationales et internationales de juristes fasse pression sur le gouvernement pakistanais pour qu’il entreprenne de mettre un terme aux scandaleuses “lois sur le blasphème”, et qu’il se conforme, comme tout État membre des Nations Unies, aux normes internationales en matière de liberté religieuse. À cet égard, il convient de saluer l’initiative de l’International Commission of Jurists (ICJ) qui, dans un rapport du 4 novembre, appelle à l’abrogation de ces lois iniques. Dans une dépêche d’hier, l’Agence Fides en donnait la synthèse qui suit.
Il est urgent d’abroger la loi sur le blasphème au Pakistan. C’est ce que demande un rapport envoyé à Fides par l’International Commission of Jurists, une organisation formée de plus de 60 éminents juristes du monde entier ayant son siège à Genève. L’organisation a critiqué cette législation qualifiée de « cruelle » notamment à cause des peines qu’elle prévoit (réclusion à perpétuité et peine capitale). Les juristes invitent le gouvernement à « modifier la juridiction de manière substantielle afin qu’elle s’aligne sur les normes internationales en matière de liberté d’expression, de liberté de pensée, de conscience et de religion », et ils rappellent que l’abus de cette loi est très fréquent au Pakistan, la législation étant utilisée pour résoudre des controverses privées concernant les affaires ou la propriété. Ainsi que l’indique le texte, le juge Asif Saeed Khosa a déclaré : « Il est regrettable et incontestable que, dans de nombreux cas enregistrés pour le délit de blasphème, on trouve à la base de fausses accusations motivées par des buts étrangers à la législation ». Selon des données fournies par la Commission nationale Justice et Paix, 200 chrétiens, 633 musulmans, 494 ahmadis et 21 hindous ont été accusés de délits relatifs au blasphème depuis 1987. Mais attendu que les minorités religieuses représentent un très faible pourcentage de la population à majorité musulmane, « le nombre de chrétiens et de membres d’autres minorités religieuses accusés est massivement disproportionné par rapport au nombre de musulmans accusés, même si ce dernier est globalement plus élevé ». En examinant 25 cas d’appels présentés devant la Haute Cour pour blasphème, l[ICJ] – observe le rapport – a découvert que, dans la majeure partie des cas (60 %), les inculpés ont été acquittés après que les juges aient établi que les accusations qui leur étaient faites avaient été « fabriquées ou portées pour des motifs personnels ou politiques ». La commission des juristes demande l’immédiate abrogation de la peine de mort pour les délits de blasphème et remarque l’urgence d’établir avec certitude le caractère intentionnel de l’action du coupable avant de le condamner. En outre, elle dénonce les exécutions sommaires, demeurées impunies, dont souvent sont victimes les personnes accusées de blasphème, même si elles sont innocentes.
Source : Agence Fides, 30 novembre
Pendant le mois de Noël tout le monde croit au Père Noël!
On a présenté au peuple la loi comme une défense de l’islam, si les gens en sont convaincus, le gouvernement a peut-être peur des islamistes qui s’opposeraient à l’abolition de la loi, sinon on ne comprend pas son maintien
Hélas, en principe l’islam ne change rien qui est en faveur de l’islam férocement interdit avec les conséquence que l’ont sait!
Même pas un Yata!