Vraiment, on ne peut être qu’écœuré devant les traitements abominables que subit la minorité chrétienne au Pakistan. La British Pakistani Christian Association (BPCA) d’Angleterre, nous rapporte de matin un cas particulièrement abject.
Le 6 mars, à 19 h, la police a procédé à l’arrestation à son domicile de Harbanspura, près de Lahore, d’Ayesha Bibi, une mère de famille. La police a également interpellé son fils, Zubair Masih, 20 ans, et son frère Arshad Masih. Ayesha Bibi avait été, à tort, accusé d’avoir volé de objets au domicile du propriétaire terrien musulman Abdul Jabbar Pathan, où elle travaillait loyalement comme domestique depuis des années. Comme Ayesha Bibi était continuellement accusée par la famille de son patron d’être voleuse, elle finit par prendre la décision de cesser son travail dans cette maison. Les trois interpellées furent battus comme plâtre par la police au commissariat. Comme rien ne pouvait être retenu contre Ayesha Bibi, elle finit par être relâchée, mais son fils et son frère continuèrent à être torturés pour leur faire avouer on ne sait trop quoi. Hier, 9 mars, à 7 h du matin, une voiture de police a jeté devant le domicile d’Ayesha Bibi, le corps sans vie de son fils… La maman a déposé plainte à la police et devrait rencontrer aujourd’hui un militant de la BCPA à Lahore, l’association ayant décidé d’aider au plan légal cette infortunée maman chrétienne.
Source : BCPA (9 mars)
Merci pour vos excellents articles mais… pourriez-vous ne pas utiliser les termes infantilisants, sous la plume du rédacteur et sous les yeux du lecteur, de “maman” à la place de “mère”. Ce sont les petits-enfants qui disent “ma maman” et c’est justement un des marqueurs de la maturité que dire “ma mère”. Donc lire des choses comme “La maman a déposé plainte à la police (…)cette infortunée maman chrétienne” contribue à donner à cette dramatique histoire une tonalité gnangnan particulièrement malvenue.
Cordialement en Christ
[…]
Je trouve votre commentaire un peu ridicule !
Vous direz à Madame votre mère qu’elle vous a donné une éducation… disons un peu guindée…
Je vous signale au passage que “Papa” en italien désigne aussi bien le papa que le Pape ! Faut-il renoncer à appeler le Saint Père “Pape” ?
heureusement que dans ce monde et des situations dramatiques des personnes osent encore parler de .. une mère de famille .. mais une maman devant le corps sans vie de son fils ….
S’il vous plait M. Charvet, ne faites pas de petite critique contre le rédacteur, alors que le sujet est si grave, si douloureux.
Je suis une maman, une mère, et pour moi c’est la même chose, avec cette nuance plus vraie avec le mot “maman !” quand un homme de vingt meurt sous les coups. Ce sont des cris de souffrance et j’imagine un appel vers Dieu vers le papa vers la maman .
On n’est pas dans le vocabulaire, on est dans le cri du fin fond de soi.
Merci à Daniel Hamiche de nous faire sentir ces nuances.
@Charvet
Ce ne sont absolument pas seulement les petits enfants qui seuls appellent leur mère “maman”, mais à tout âge on peut dire “maman” et de plus je ne vous l’aurais pas dit si vous n’aviez pas utilisé les adjectifs “gnangnan” et “infantilisant” pas très gentils mais voyez-vous, dans certains milieux on dit “maman” toute la vie et au contraire le mot “mère” comme dans “ma mère” ou “sa mère” est légèrement connoté un peu moins “chic” et distingué que le simple mot “maman” si vous voyez ce que je veux dire. Tout est question de milieu, abstenez-vous donc si vous ne saisissez pas toutes les finesses françaises vous-même.
Je crois que notre ami, Daniel Hamiche est américain : Oui ? Non ? Je ne sais pas s’il possède bien toutes les nuances du français. Mais devant l’horreur absolue de ce crime, les mots, sont dérisoires. je vois seulement une mère qui pleure en gardant son fils assassiné dans ses bras, avant de lui donner une sépulture.
@ Rachel,
Je suis certaine que Daniel Hamiche possède bien toutes les nuances ou les subtilités de la langue française: il a utilisé le mot “maman” qui a une connotation affective mais qui nous parle à tous, de façon délibérée.
L’important est comme vous le soulignez,l’horreur de ce crime et les souffrances qu’il engendre.
katia, oui, tout-à-fait. Le mot de maman ou de mère est sans importance devant la douleur de cette “mater dolorosa”. Merci du fond du coeur à Daniel Hamiche pour son blog.
Devant un fond si dramatique, la forme de son expression ne devrait même pas devenir un sujet d’analyse.
L’analyse est une forme de mise en perspective, de recul, or, la seule prise hauteur qui soit utile face à cette abjection et à cette douleur, c’est la prière.
Pauvre jeune homme ! Pauvre maman meurtrie dans sa chair et dans son cœur au plus profond d’elle-même. Et une fois de plus cela se passe au Pakistan.
Prions pour cette famille martyre.
Oui!Pakistan!(Bombe atomique etc)Puissance quant tu nous tiens!Une “MAMAN” est iremplaçable ,s’est la “REINE” de nos vies!
Une fois de plus la folie des grandeurs à frapper!La rage, la haine et d’autre folies ont eu le dessus,sur un jeunes de ving ans qui ne demandait qu’a rendre sont entourage heureux!La Maman la Sainte Vierge est aussi MAMAN!Lâche folie meurtrière contre des être humains sans déffence!Oh la puissance sinistre folie tu ne fait rien de bien!
La douleur de cette MAMAN meurtrie par la mort de sont fils qui fut peut être le symbole de l’avenir humain des lendemains qui ne chantent plus!Pour l’orgueil stupide de la domination de l’homme par l’homme sans DIEU! Ultime folie humaine sans remède!
Bon courage!