La British Pakistani Christian Association (BCPA) vient de nous signaler par courriel qu’une église avait été réduite en cendres dans le village de Lalyani, près de la ville de Kasur (province du Pendjab). La ville de Kasur est notamment celle-la même où deux un couple de jeunes chrétiens fut brûlé vif sous une fausse accusation de blasphème. L’incendie criminel serait un acte de représailles contre les chrétiens en raison de leur protestation contre les attentats qui ont frappé les deux églises de Lahore dimanche matin dernier. Wilson Chawdhry, président de la BCPA, a diffusé le communiqué suivant :
Le Pakistan atteint un point de non retour. Le changement attendu de l’élection, pour la deuxième fois, d’un gouvernement élu démocratiquement, n’a apporté aucun fruit. Nous constatons désormais encore plus de confusion et de polarisation que jamais. Au Pakistan, les chrétiens ont toujours eu une existence difficile, mais ces derniers actes de violence sont significatifs de la crise humanitaire en cours désormais à un niveau sans précédent. Ce pourrait être la fin du christianisme au Pakistan. À supposer que nous puissions survivre au climat actuel, le fait est que l’existence des chrétiens au Pakistan a atteint son nadir ».
Source : BCPA (17 mars)
Mise à jour de la BPCA par courriel du 17 mars (19 h 53)
Veuillez nous excuser pour notre précédent courriel. Nous avions reçu une information sur une église incendiée, du pasteur local concerné. Notre responsable l’a d’abord admise comme vraie, mais des investigations complémentaires menées, après une intervention de la police, ont permis de considérer que l’attaque n’était qu’une escarmouche et qu’une menace qui n’avait pas abouti à un vrai incendie volontaire. Nous sommes désolés des désagréments que cela aurait pu vous occasionner.
Une religion qui se traduit par la haine de l’autre et la violence n’a pas d’avenir ; mais, comme l’idéologie communiste elle cause des dégats considérables et sème la mort avant de disparaître
Il y a bientôt mille cinq cents ans qu’on attend et espère sa disparition. Mais peut-être que comme Satan sentant venir ses derniers jours, elle fait le plus de mal possible avant d’être anéantie.
Merci @M. Hamiche pour la publication du démenti.
Les horreurs si souvent, bien trop souvent, perpétrées ne nous autorisent pas à dire ou écrire n’importe quoi. Notre crédibilité est à ce prix : la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.
Merci @M. Hamiche pour votre position constante de ce point de l’élémentaire éthique journalistique.