Un lecteur (merci J. C. G. !) m’envoie ce matin la photo qu’il a prise « d’un tag […] posé devant le couvent des Dominicains rue des Tanneries, sur la rampe d’accès réservée aux handicapés », sans doute hier. Bien sûr, nous sommes habitués à ce genre d’obscénités, mais je reste troublé qu’une personne ait pris le temps de réfléchir à ce slogan – qu’elle n’a pas inventé, j’ai déjà lu ça quelque part –, puis se soit procuré le matériel pour réaliser le pochoir, ait acheté une bombe de peinture et soit venue nuitamment poser son petit étron sur le mur d’un couvent à Paris. Croyait-elle, cette personne, qu’elle allait faire pâmer les religieux (les prêtres de cet ordre en entendent d’autres en confession…) ? Quel temps perdu pour faire le mal, alors qu’il manque toujours tant de temps pour faire du bien. Ce ne sera sans doute pas l’obscénité qui lui sera le plus vertement reprochée, mais le temps gâché qu’elle aurait pu consacrer utilement à un prochain dans une démarche de charité chrétienne ou de simple philanthropie laïque.
Paris : tag obscène sur un couvent parisien

Daniel Hamiche
Daniel Hamiche est journaliste et président de l’association Amitié catholique France/États-Unis. Il a lancé, en 2007, le blogue Americatho (aujourd’hui membre du portail de réinformation Riposte Catholique). Il est administrateur et rédacteur du blogue L’Observatoire de la Christianophobie.
Partager
Article précédent
Bonjour Daniel.
Je crois que c’est un des slogans des Femen.
Amitiés à toi et j’espère à bientôt pour une bouffe avec Philippe et Dominique.
Jean-Marie
@Molitor JM
Dès que je sors de l’hôpital. À chacun son tour, n’est-ce-pas ?
Godes ? Godess ?
Non capisco
@Maysie
Il vaut mieux parfois demeurer dans une sainte ignorance. Sachez que ce slogan est obscène. Et voilà tout…
Cette infamie parle d’un accessoire sexuel et fait un vilain jeu de mot avec God, Dieu en anglais.
On remarque leur obsession pour le globish et le sexe.
Les pauvres dominicains qui font pourtant leur possible pour être dans le vent ne doivent pas comprendre pourquoi on s’en prend à eux.
Un acte d’une nullité et d’une inutilité!
On le sait bien, tous ces détraqués femens, homos et autres complices, n’ont plus que le cul à la place du cerveau.
@Robert Un peu cru et direct, mais c’est tout à fait la vérité !