Il faut, bien sûr, demeurer extrêmement prudent et ne surtout pas relâcher nos prières et nos célébrations de Messes aux intentions du Père Vandenbeusch. Toutefois, deux sources secondes tirant leurs informations d’une source première unique qui est le ministère des Affaires étrangères, confient avoir des informations « rassurantes » sur la situation du Père Vandenbeusch. C’est ce que déclarait sur RTL la cousine du prêtre, le 23 décembre, et ce que confirme aujourd’hui Monseigneur Bernard Podvin, porte-parole de la Conférence des évêques de France. Voici les deux articles de presse qui traite de cette question.
[RTL] « Il est difficile de pouvoir donner des précisions sur les signes de vie de Georges », explique lundi Sophie Vincent, la cousine du prêtre français enlevé au Nord du Cameroun dans la nuit du 13 au 14 novembre dernier. « C’est difficile depuis le début », confie Sophie Vincent sur RTL, inquiète notamment pour « sa santé » et les « conditions dans lesquelles il est détenu ». La cousine du père Vandenbeusch souhaiterait « savoir s’il a un accès aux soins (…), si jamais sa santé se détériorait ». Plus le temps passe, plus la famille du prêtre français se soucie des « conditions de détention » qui « représentent l’inquiétude la plus importante », selon Sophie Vincent. « Et le temps qui passe n’est pas de nature à arranger ce sentiment », ajoute la cousine de Georges Vandenbeusch. Mais d’après elle : « Avec les informations qui nous sont données par le Quai d’Orsay, nous sommes confiants sur la bonne santé de Georges ». Ce prêtre français de 42 ans est retenu par le Groupe Boko Haram, qui n’a donné aucun signe de vie depuis son enlèvement.
[Le Point/AFP] Le porte-parole de la Conférence des Évêques, Mgr Bernard Podvin, a fait état mercredi de nouvelles « rassurantes » du père Georges Vandenbeusch, enlevé le 14 novembre au Cameroun [en fait après 23 h le 13]. Mais le Quai d’Orsay ne les a pas confirmées : « Si tous les services français sont mobilisés pour obtenir sa libération, notre ligne constante est de rester discret dans un souci d’efficacité », a déclaré à l’AFP le porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères Vincent Floreani. Auparavant, interrogé en début de matinée sur plusieurs médias, dont France Info, Mgr Podvin avait lui aussi incité chacun à « comprendre [qu’il] reste discret ». « Mais en même temps », ajoutait-il, « ce que je tiens du Quai d’Orsay, et des proches du père Georges, nous avons des nouvelles, dirait-on, rassurantes, pour l’heure ». « Comment ne pas penser à lui et à tous nos otages en ce jour de fête », ajoutait-il, en affirmant sa « confiance » dans le Quai d’Orsay et dans « tout ce qui est entrepris » pour la libération du prêtre. Invité ensuite par l’AFP à préciser ses déclarations, le porte-parole de la Conférence épiscopale a souhaité qu’elles ne soient pas « amplifiées » et souligné que le dossier était entre les mains des Affaires étrangères. Une source proche du diocèse de Nanterre, où officiait jadis le père Georges, a également indiqué qu’il n’y avait rien de nouveau dans le dossier à sa connaissance. Un mois environ après l’enlèvement dans le nord du Cameroun du prêtre français, rapidement conduit au Nigeria voisin selon plusieurs témoignages, une source proche des services de sécurité camerounais avait déclaré à l’AFP : « Nous avons la certitude qu’il se trouve toujours dans ce pays » et des éléments laissent à penser qu’il « est en vie et serait en bonne santé ». « Nous avons confiance dans les initiatives prises par les autorités françaises, camerounaises et nigérianes », avait de son côté déclaré une cousine du prêtre, Sophie Vincent. L’enlèvement du religieux a été revendiqué par le mouvement islamiste nigérian Boko Haram.
Sources : RTL.fr, 23 décembre ; Le Point (via AFP), 25 décembre
Merci M. Hamiche d’avoir pris du temps ce 25 décembre pour nous communiquer ces “nouvelles” . Même si elles ne sont pas bien consistantes, savoir que le Ministère des affaires étrangères (qui doit avoir des émissaires ou des contacts secrets) peut dire ce jour que la situation du Père Vandenbeusch serait “rassurante” est déjà un signe qu’on s”occupe bien de lui en haut lieu.
Moi qui avais la joie de passer Noël avec ma nombreuse famille, j’ai particulièrement pensé à lui (comme à tous ceux qui sont injustement séquestrés et emprisonnés à cause de leur foi) après notre lecture d’un récit de la nativité que nous avons pour tradition familiale de lire juste avant le repas.
Prions encore et encore notre Dieu d’être à ses côtés de façon tangible, de le protéger, de lui donner courage et sagesse, de permettre que ses ravisseurs le traitent sans violence physique, qu’il ait assez à manger, qu’il puisse dormir, qu’il ne tombe pas malade.
Prions que l’Esprit Saint lui donne dès maintenant, à l’heure même où je l’écris, cette conviction forte qu’il est au bénéfice de la communion des saints qui se mobilisent tout autour de la terre pour prier pour lui et que cette conviction lui soit une aide pour tenir psychologiquement spirituellement et physiquement jusqu’à sa libération pour laquelle nous implorons toujours notre Dieu.
Prions encore pour les ravisseurs – Que Dieu les retourne comme des crêpes car ils auront été touchés par le témoignage du Père Georges – et prions aussi pour tous les hommes et femmes de bonne volonté qui s’activent de façon discrète pour ne pas dire secrète pour obtenir concrètement cette libération, que Dieu ouvre miraculeusement les portes qui restent bloquées.
oui,prions sans relâche pour lui,pour les religieuses et tous ceux qui ont été enlevés!!
Par les plaies de Jésus et les larmes de sa Sainte Mère, doux Père, faites connaître aux
ravisseurs Votre Fils.