Ce massacre a été perpétré la veille de Noël et a touché plusieurs villages dont celui d’Eringeti. Selon la déclaration d’un prêtre du diocèse catholique de Beni-Butembo, « 27 personnes sont mortes lors de cette attaque qui a crée la panique et poussé les habitants à fuir ». Cette précision ne figure pas dans l’article en version française ci-dessous, mais dans la version anglaise.
Le massacre de 22 [le nombre s’établit désormais à 25] personnes a eu lieu à Eringeti, dans le territoire de Beni, zone du nord du Nord-Kivu, le jour de la fête de Noël [en fait : la veille, samedi 24 décembre]. Selon un porte-parole militaire et un militant associatif interrogés par l’AFP, c’est une vague de massacres ayant fait plus de 700 morts qui sévit depuis deux ans. L’administrateur territorial, Amisi Kalonda, a imputé l’attaque aux Forces démocratiques alliées (ADF [Allied Democratic Forces]), une rébellion ougandaise musulmane qui s’est installée dans la région depuis plus de vingt ans. « Les ADF ont encore endeuillé la population de Beni territoire à Eringeti et dans ses environs. Hier, ils ont tué dix civils », a déclaré à l’AFP M. Kalonda, joint par téléphone de Goma. Selon lui « douze autres corps ont été retrouvés dans des villages environnants » par l’armée qui poursuivait les assaillants. « Le mode opératoire, c’est toujours le même », les victimes ont été tuées « à l’arme blanche et à la machette », a-t-il ajouté. Les Forces armées de la RDC (FARDC) ont confirmé l’attaque, tout en mentionnant que l’armée avait « tué quatre rebelles ADF ».
Source : AfricaNews, 26 décembre
Pendant combien de temps encore, les chrétiens vont-ils se laisser massacrer sans aucune réaction et laisser détruire leurs églises sans qu’il y ait “réciprocité” ? La religien d’amour et de tolérance (sic) commence, comme dirait Lino Ventura, “à nous les briser menu” !!
@Plumauzille
Les chrétiens ne se laissent pas massacrer : ils sont massacrés ! Quand leurs églises sont détruites, les chrétiens n’appellent à aucune « réciprocité », c’est-à-dire à la destruction des lieux de culte de ceux qui détruisent les leurs.
L’évêque du lieu devrait informer sa sainteté, en détails, sur cette manifestation de la bonté de la “religion” islamique dans son diocèse.