L’affaire de la de l’église Sainte-Marie-Madeleine de Rennes-le-Château, qui devait être jugée le 8 septembre, comme je l’avais annoncé sur la foi d’articles de la Dépêche du Midi (voir ici et là), a été renvoyée au 27 octobre prochain.
Ce vendredi matin [8 septembre] devait avoir lieu le procès de la jeune femme qui, le 23 avril dernier, à Rennes-le-Château, avait décapité à la hache la statue du démon ailé Asmodée, dans l’église Sainte-Marie-Madeleine. Par la voix de son avocate, elle a fait savoir qu’elle n’était pas en mesure de se présenter devant le tribunal de Carcassonne. L’audience a donc été reportée au 27 octobre, à 8 h 30. La jeune femme devra répondre de « dégradation ou détérioration d’un édifice affecté au culte ». Après les faits, elle avait été conduite au service psychiatrique de Limoux, avant d’être déférée devant le parquet de Carcassonne qui n’avait pas retenu l’abolition du discernement. Elle est depuis placée sous contrôle judiciaire […]
Source : L’Indépendant, 8 septembre (merci J. F. R. pour ce signalement)
Décapiter la statue d’un démon, c’est moins grave que décapiter une statue de la Vierge Marie par exemple … mais tout de même, il y a des bornes à ne pas dépasser, d’autant plus que la vandale a été reconnue, pour une fois, en possession de toutes ses facultés mentales.
Mieux vaut décapiter une statue qu’un homme.
Elle doit quand même en avoir un petit grain…