La profanation s’est déroulée dans la nuit de dimanche à lundi (25-26 septembre). L’abbé Nicolas Maine, qu’évoque l’article du Parisien, est en fait le curé de Neuilly-Plaisance qui compte deux églises. Le Père Jean-Baptiste Navarro est son vicaire et le prêtre résident de l’église Saint-Henri. C’est donc le curé de la paroisse de Neuilly-Plaisance qui célébrera la messe de réparation ce vendredi.
Émoi hier matin parmi les fidèles de l’église Saint-Henri à Neuilly-Plaisance. Dans la nuit de dimanche à lundi, un ou plusieurs individus se sont introduits par effraction dans l’édifice religieux. Ils ont retiré la grille de protection et cassé un vitrail. Une fois à l’intérieur, ils ont arraché le tronc qui reçoit les dons des fidèles. Les voleurs ne se sont pas arrêtés là. Ils ont ouvert le tabernacle et jeté les hosties à terre. Un acte qui a profondément choqué l’abbé Nicolas Maine. « Je suis anéanti, lâche-t-il. L’argent n’est pas le problème. En revanche, l’hostie est ce qu’il y a de plus sacré dans la religion catholique. » Une plainte a été déposée au commissariat de Neuilly-sur-Marne. C’est un coup de fil anonyme, hier matin, qui a alerté les policiers. L’abbé Nicolas Maine évoque une profanation. « L’intention était visiblement d’attaquer violemment ce lieu de culte chrétien, regrette-t-il. Et deux mois après l’assassinat du Père Hamel, l’émotion reste forte dans la communauté catholique. Aussi s’en prendre à une église, c’est s’en prendre à chaque chrétien. » C’est pourquoi une messe de réparation sera organisée vendredi à 19 h à l’église Saint-Henri. Une procédure très encadrée après ce type de profanation. Généralement, la cérémonie est présidée par l’évêque. Hier soir, Mgr Delannoy a annoncé qu’il ne pourrait pas être là. Il a délégué cette charge au curé de Neuilly-Plaisance.
Source : Le Parisien, 27 septembre
Et oui! On s’en prend aux églises pour s’en prendre aux chrétiens. Puis, une fois les églises attaquées sans riposte, on s’en prend aux chrétiens.
C’est la routine de l’ennemi.
Qui est l’ennemi ?
L’article sur le traitement des chrétiens en Corée du Nord nous le désigne clairement : l’ennemi des chrétiens est le totalitarisme, quelles que soient les formes variées qu’il peut prendre
Espérons que l’homélie du vendredi ne soit pas seulement un énième appel a l’amour, mais qu’elle soit un début de révolte dans la réaction de l’Eglise de France. Pour une fois, il est temps que l’épiscopat adopte le chemin des prêtres réfractaires en dénonçant la politique de complaisance et qu’elle mette en garde contre cette politique permissive qui considère ces actes odieux comme un fait divers.
Un Evêque serait donc aussi victime des cadences infernales au point de ne pouvoir présider la Messe de Réparation d’une église profanée ?
L’évêque est dans la mouvance du ” ne pas faire de vague’ dormez braves gens là France va bien!,,,,