Six religieuses, trois professes et trois novices, ont été enlevées le 13 novembre dernier par des inconnus armés dans leur couvent d’Iguoriakhi près de la ville de Benin City (capitale de l’État d’Edo). Faute de temps, je n’en avais pas traité sur ce blogue mais j’ai publié la traduction d’un communiqué de presse de la Conférence épiscopale du Nigéria dans Christianophobie hebdo n° 147, daté du 25 décembre – raison de plus pour vous suggérer de vous abonner à cet hebdomadaire exclusif ou d’en solliciter un abonnement d’essai gratuit… Vous pourrez lire ci-dessous. Dans ce communiqué, les évêques s’étonnaient avec douleur qu’un moins après ces enlèvements, on était toujours sans aucune nouvelle d’elles. Lors d’une conférence de presse tenue à Lagos le 2 janvier dernier, l’archevêque de cette ville, Mgr Alfred Martin, exprime sa déconvenue : 48 jours après l’enlèvement, les services de sécurité n’ont toujours pas été capables de libérer les religieuses ni, semble-t-il, de localiser l’endroit où elles sont retenues… Et nous en sommes aujourd’hui au 51ème jour !
Source : ACI Prensa, 3 janvier
Dans un communiqué rendu public le vendredi 15 décembre, le président et le vice-président de la conférence épiscopale nigériane avaient dénoncé l’action des «agents des ténèbres» qui sèment l’insécurité dans leur pays en procédant à de nombreux enlèvements. Les évêques appellent tous les catholiques, les chrétiens d’autres confessions et les personnes de bonne volonté à prier pour la libération de ces religieuses.