Un lecteur (merci C. V. !) me signale un article paru sur le site Internet slovène de l’association KUL, fondée en 2009 par des jeunes chrétiens soucieux de défendre la vie et les droits humains fondamentaux. J’y apprends, en passant, puisque ce site y consacre de nombreux articles, que christianophobie se dit en slovène kristjanofobija… L’article, paru le 23 avril dernier, a pour titre « Christianophobie : le maire [de centre-gauche] Zoran Janković viole-t-il les droits humains et promeut-il l’intolérance contre les chrétiens en Slovénie ? ». On apprend, en effet, que la municipalité de Ljubljana, capitale de la Slovénie, a autorisé le 22 avril le groupe militant athée Coalition pour la séparation de l’État et de l’Église (Koalicija za ločitev države in cerkve) à installer des stands sur l’espace public de la ville pour collecter des signatures visant à interdire aux parents de faire baptiser leurs enfants mineurs… Certes, l’espace public est par définition public et chacun peut s’y exprimer, mais dans ce cas précis, l’initiative de la Coalition viole des articles de la Constitution slovène (art. 41 et 63), et le soutien objectif que leur accorde Zoran Janković s’apparente au “deux poids deux mesures” puisque l’article nous apprend aussi que sa municipalité avait récemment interdit la célébration d’une Messe pour les enfants à naître au centre hospitalier de l’Université publique de Ljubljana…
Source : 24Kul
La Solvénie, un ancien pays communiste devenu européen, dans les deux cas, avant ou après, christianophobe mais la violence des mesures comme vouloir faire interdire le baptême des enfants et l’interdiction de la célébration de messes pour sauver les enfants à naître relève davantage des usages d’une dictature islamiste ou communiste. J’y suis allée en 2003, la frontière était infranchissable car pourvue de hauts barbelés en immenses ronds et les passeports ont été retenus “pour vérification” pendant une bonne demi-heure par les pandores avant d’être rendus aux voyageurs. Le maire n’encourt bien entendu aucune sanction de l’UE.
On n’interdit pas de faire ce qui est inutile; cette interdiction reconnait donc une action du baptême sur l’enfant trop petit pour apprécier; de toute manière, il n’y a pas d’annonce publique pour un baptême. Ce maire veut faire pression sur les gens pour les pousser à abandonner leur religion