Arrêtée mardi matin à l’aéroport de Khartoum, avec son époux Daniel Wani et leurs deux enfants, Meriam Yahia Ibrahim Ishag – elle y était d’ailleurs accompagnée par des diplomates de l’ambassade des États-Unis – s’apprêtait à quitter le Soudan du Nord pour se rendre au Soudan du Sud, avec pour destination finale les États-Unis car il n’y a pas, depuis l’embargo commercial décrété par Washington contre le régime de Khartoum depuis 1997, de liaisons aériennes directes entre les États-Unis d’Amérique et la République du Soudan. Meriam ne dispose pas de passeport émis par la République du Soudan, mais a obtenu un document reconnu par Khartoum et émis mardi matin par le chargé d’affaires de la République du Sud Soudan dans la capitale de la République du Soudan. Kau Nak, le chargé d’affaires, a confirmé que le document, valable trois mois, dont était porteuse Meriam était tout ce qu’il y a de valide : « C’est moi qu’il lui ait délivré ce document pour son voyage. Ma signature y figure. C’est le document habituel que nous donnons à nos citoyens [du Sud Soudan] quand ils retournent chez eux. Nous le lui avons délivré ainsi que pour ses enfants ». En effet, Daniel Wani étant aussi de nationalité Sud Soudanaise, ses enfants ont également acquis cette nationalité. Ce laissez-passer a été établi pour Meriam sur la base des documents fournis par le couple, et notamment le certificat de mariage célébré dans la cathédrale catholique de Khartoum en 2011. Il était accompagné d’un visa à son nom et à celui de ses deux enfants, les autorisant à pénétrer sur le territoire des États-Unis d’Amérique. Sur ce document figure, évidemment, l’identité chrétienne de Meriam : Meriam Yahia Ibrahim Ishag. C’est précisément à cause de cette identité chrétienne que les autorités de Khartoum considèrent ce document comme usurpé puisque le nom qui y figure ne correspond pas à celui là seul qu’elles reconnaissent pour Meriam, son nom musulman et qui serait, selon elles, Abrar Elhadi Muhammad Abdallah Abugadeen… Le ministre de l’Information du régime de Khartoum, Ahmed Bilal Osman, croit la jouer fine en déclarant à l’AFP : « Tout le problème est là : elle a utilisé un document étranger pour voyager. Ce qu’elle a fait est un acte illégal. Je suis sûr qu’elle arrivera à se justifier, qu’elle obtiendra un passeport et qu’elle pourra voyager. Pas de problème ». Mais si ! il y a un énorme problème car si d’aventure Meriam obtenait ce passeport de la République du Soudan, quel serait selon vous, perspicaces lecteurs, le nom qui y figurerait ? Évidemment celui de Abrar Elhadi Muhammad Abdallah Abugadeen, son allégué patronyme musulman. Si elle l’acceptait, elle accepterait du même coup l’accusation portée contre elle : d’être une apostate et, accessoirement, une adultère. Et l’on retournerait à la case départ… Kafkaïen.
Source : news.com.au
Quelle bande de tordus……c’est le moins qu’on puisse dire !
Aujourd’hui Fête du Sacré Coeur, je confie cette famille innocente au Coeur de Jésus, Lui l’insondable bonté….
Si a été permise cette épreuve terrible à cette famille chrétienne, à ses enfants, la lumière est faite sur les véritables et démoniaques volontés des musulmans vis-à-vis des Chrétiens. Nous Chrétiens nous devons lutter pour témoigner de notre Foi en Notre Seigneur Jésus Christ car le monde nous rejettera toujours, nous devons prendre parti d’une vraie conversion contre la tentation de la peur et du découragement.
Quand on me parle de noms chrétiens, cela me fait sourire. Il n’y a pas de noms Chrétiens mes chers frères. Il n’y a non plus de noms musulmans. Il y a des noms Hébreux, Grecs, Arabes, Latins, Africains …etc. Moi je me nomme Koudjoga et je n’ai pas eu besoin de m’appeler Paul sous prétexte que Paul soit un nom Chrétien. Je suis Africain, disciple de Jésus. On peut s’appeler Mohamed et pourtant être disciple de Jésus. Ce conflit de nom est un faux problème. Etre Chrétien n’a rien avoir avec un quelconque nom. Je dis cela à cause des persécutions inutiles.