Au moins les choses sont claires… Je lis ce matin cette information arrivée hier au soir à un moment où je n’étais pas devant mon écran…

Les autorités soudanaises ont nié dimanche [1er juin] avoir annoncé que la chrétienne condamnée à mort pour apostasie serait libérée « dans les prochains jours » [ce qui est un nouveau mensonge : voir ici et là] affirmant que les déclarations en ce sens attribuées la veille à un responsable [Abdullahi Alzareg] avaient été sorties de leur contexte. « La femme sera libérée dans les prochains jours selon les procédures légales qui seront prises par le pouvoir judiciaire et le ministère de la Justice », a déclaré samedi à l’AFP et à d’autres médias un responsable au ministère soudanais des Affaires étrangères, Abdallah Al-Azraq. Mais le ministère a indiqué dimanche que sa libération dépendait du fait qu’une cour accepte un appel déposé par ses [cinq] avocats. Dans un communiqué, il a affirmé que ce que M. Azraq avait en fait dit aux médias samedi est que « l’équipe de défense de la citoyenne concernée avait fait appel du verdict (…) et que si la cour d’appel jugeait en sa faveur, elle serait libérée ». M. Azraq a dit que « le gouvernement n’interfère pas dans le travail de la justice parce que c’est une institution indépendante ». « Certains médias ont sorti de son contexte ce que le sous-secrétaire a dit, changeant le sens de ce qu’il a dit », a-t-il poursuivi. Après les déclarations de M. Azraq samedi, le mari d’Ishag [Meriam], Daniel Wani, un ressortissant américain originaire du Soudan du Sud, avait déclaré à l’AFP qu’il ne croyait pas que son épouse allait être libérée : « Personne ne m’a contacté et je ne pense pas que cela va se produire. Nous avons déposé un appel mais ils ne l’ont pas encore examiné. Donc comment est-il possible qu’ils la libèrent ? », s’était-il interrogé. « La seule instance qui puisse faire ça est la cour d’appel et je ne suis pas sûr qu’elle ait le dossier complet », avait-il dit samedi.
Source : Le Figaro (1e juin, 18 h 56)