Morning Star News, agence étatsunienne d’informations sur les persécutions de chrétiens dans le monde avait été la première à annoncer l’affaire Meriam Yahia Ibrahim. Elle a signalé hier un nouveau cas d’une chrétienne arrêtée pour “apostasie” au Soudan.
Le 2 avril dernier, Faiza Abdalla, 27 ans, se rend dans un bureau de l’administration locale d’El Gadarif (en arabe Al Qadarif, لقضارف), une ville proche de la frontière avec l’Éthiopie, pour obtenir sa carte d’identité. Le fonctionnaire l’interroge sur sa religion, et elle répond qu’elle est chrétienne, mais comme son patronyme est musulman elle est immédiatement arrêtée comme “apostate”. Or ses parents, anciens musulmans, se sont convertis au christianisme bien avant sa naissance, mais ils n’ont pas changé leur nom : originaires des Monts Nouba ils sont membres d’une église évangélique dans laquelle Faiza Abdalla a reçu son éducation chrétienne. Le 8 avril, l’administration dissout le mariage qu’elle a contracté avec un catholique originaire du sud du Soudan et qui a fui le pays voici deux ans en raison des persécutions. Pour la même raison que l’annulation du mariage de Meriam Yahia Ibrahim et de Daniel Wadi : une “musulmane” ne peut pas légalement épouser un chrétien. Donc le mariage n’a pas eu lieu et Faiza Abdalla est accusée “d’adultère”. “Adultère” plus “apostasie”, on sait désormais ce à quoi Faiza Abdalla peut s’attendre lors de son procès. Les responsables chrétiens d’El Gafari se sont rendus à la police pour exiger, sans succès, sa libération, et dénonce une nouvelle vague de persécutions antichrétiennes au Soudan et supplient les organisations de défense des droits de l’homme dans le monde de manifester leur réprobation.
Source : Morning Star News
Les Nations Unies prévoient-elles de prendre une résolution d’un geste efficace pour intervenir au nom des Droits de ‘Homme dans les pays qui limitent de la sorte la liberté religieuse ?
Liberté religieuse que l’Eglise catholique prône depuis Vatican II à un tel point que les pays voulant être catholiques ne le peuvent plus …
en France, une musulmane est rejetée par sa famille si elle épouse un non musulman, elle ne passe pas au tribunal (pas encore) mais elle est condamnée
Je ne connais pas de musulmane, en France ayant épousé un non musulman, mais je connais personnellement des musulmanes ayant eu pour amants des chrétiens et d’autres musulmanes ayant exigé la conversion à l’islam de leur futur mari avant le mariage.
@Gilberte : elle est condamnée par qui et à quoi ? la question est intéressante, merci par avance de votre réponse.
@Françoise
Nous avons consacré plus de trente (30 !) articles à cette affaire. Utilisez l’outil de recherche du blogue en tapant : Meriam.
L’affaire Meriam fait donc tache d’huile … nous avons touché le fond.
Et les musulmans sont nombreux aux Nations Unies.
Oui, nous sommes le 2 août 2014 : trois mois après son arrestation, que devient-elle ?