Le village à majorité arménienne de Kassab vient de tomber aux main des rebelles avec l’aide de la Turquie.
La prise de Kassab, une localité adossée à la frontière turco-syrienne dans la province de Lattaquié, fief du régime du président Bachar al-Assad, par les rebelles, entre samedi et dimanche, constitue un important revers pour les forces loyalistes. Ce point de passage était, en effet, l’un des deux derniers postes frontières officiels avec la Turquie encore aux mains de Damas. Mais Kassab n’est pas seulement un village frontalier très prisé pour le charme qu’offre son climat et sa proximité avec la mer. Il s’agit surtout du seul village arménien de l’ancien Empire ottoman situé hors des frontières de la Turquie actuelle.
Selon Fabrice Balanche, spécialiste de la Syrie et directeur du Groupe de recherches et d’études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient (GREMMO), l’enjeu dissimulé derrière cette bataille “officiellement” menée pour s’emparer d’un poste frontière, est tout autre. « Les rebelles n’ont pas besoin de passer par ce poste frontière pour faire venir des armes et des munitions, ils traversent facilement par les collines boisées du Djebel turkmène plus au sud, explique-t-il. La prise du poste frontière n’est qu’un prétexte, nous sommes face à une stratégie d’épuration ethnique à l’égard de la population arménienne de Kassab ». Kassab est en effet peuplé très majoritairement de rescapés du génocide des Arméniens de Turquie, en 1915. Sur les 5 000 habitants des cinq villages du canton, les deux-tiers sont Arméniens et le dernier tiers est alaouite, la communauté du président syrien (…). « La population arménienne a été obligée de fuir à Lattaquié devant l’arrivée, via la Turquie, des centaines de combattants islamistes, dirigés par le Front Al-Nosra [la branche d’Al-Qaïda en Syrie, NDLR] tandis que le gros des troupes est composé de Turkmènes de la région », explique Fabrice Balanche.
Source : France24
la Turquie “militaire et occidentale ‘ d’ATA tURC est bien morte : le régime actuel est fanatiquement islamiste . Il faut demander que cet état soit expulsé de l’Otan !!!
Le régime turque est accusé de dérive dictatoriale par une opposition de plus en plus active. Après le blocage de twitter par l’autorité administrative en vue de museler l’opposition, la justice vient de lever l’interdiction; les beaux jours du régime sont peut-être bientôt finis
Quel désastre pour la communauté libre ! la France ne peu et ne doit pas soutenir la turquie qui défend des troupes composées de mercenaires que la France condamne sur son territoire tous cela est absurde un jour ça nous explosera à la gueule car tous ces pseudo français qui partent combattre en syrie ,ça leur est très facile de revenir par la turquie.et fanatisés comme ils le sont venir nous tuer nous ou nos enfants.