Une dépêche de ce jour de l’Agence Fides apporte un démenti à l’information d’avant-hier de Syriac International News Agency (SINA) reprise de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), que j’ai donnée, ce matin, avec des réserves. L’OSDH colporte fréquemment des nouvelles approximatives ou fausses. J’en avais signalée une ici, le 31 mai dernier, qui constituait d’ailleurs un vrai bobard.
Le Père Jacques Mourad et les quelque 270 chrétiens et musulmans pris en otage par les milices djihadistes au cours de leur offensive au sud-est d’Homs sont vivants et leurs conditions sont pour l’heure considérées comme assez « stables et sûres ». Mais tous demeurent en état de privation de liberté, alors que des responsables des communautés ecclésiales locales conduisent actuellement des négociations, y compris au travers de médiateurs, afin d’obtenir au plus vite leur libération. Telles sont les seules nouvelles certaines fournies à l’Agence Fides par des sources locales à propos du sort du prêtre syrien de la communauté de Deir Mar Musa enlevé le 21 mai dernier par un commando alors qu’il se trouvait au monastère de Saint-Elian, et des autres chrétiens et musulmans capturés par les djihadistes en août. Les sources contactées par Fides confirment que tous les otages se trouvent encore dans la zone de Quaryatayn, et précisent que le reportage portant sur le cas du Père Mourad transmis ces jours derniers par la chaîne de télévision libanaise Noursat ne contenait aucune déclaration directe du religieux enlevé [voir ici notre information donnée également au conditionnel] mais seulement des considérations rassurantes sur son sort, exprimées par un autre prêtre.
Source : Agence Fides (4 septembre)
Les djihadistes demandent sans doute trop d’argent pour la libération des otages, c’est inquiétant Continuons à prier
Une dizaine de chapelet tous les jours pour la libération du Père Mourad et des otages syriaques : continuons ! Nous avons réussi pour d’autres cas désespérés.