Dans ce cas qu’évoque aujourd’hui l’Agence Fides, il s’agit des chrétiens pris en otages par l’État Islamique lors de l’investissement des villages chrétiens de la vallée de la Khabour le 7 mars dernier, et non pas des chrétiens de la ville d’Al-Qaraytayn fait prisonniers en août (voir ici, ici et là). Il y a, objectivement, une faible lueur d’espoir…
Les quelque 230 chrétiens assyriens que les djihadistes du prétendu État islamique ont pris en otage fin de février dernier, lorsqu’ils ont attaqué les villages de la vallée du Khabour, sont encore entre les mains de leurs ravisseurs. Leur lieu de détention se trouve, selon toute probabilité, dans la zone d’al-Shaddadi, place forte du prétendu État islamique, à 60 km d’Hassaké. Entre temps, les conditions posées par les ravisseurs en vue de leur libération se sont améliorées. C’est ce qu’indique à l’Agence Fides l’archevêque syro-catholique d’Hassaké-Nisibi, Mgr Jacques Behnan Hindo. « Au cours des premiers contacts entrepris par des d’intermédiaires, explique l’archevêque, avait été avancé une demande exorbitante de 23 millions d’US$ – soit 100 000 US$ par personne – afin de libérer les chrétiens prisonniers ». Face aux réponses de ceux qui faisaient état de l’impossibilité de rassembler une telle somme, les négociations avaient été interrompues. « Maintenant, ajoute Mgr Hindo, ils demandent beaucoup, beaucoup moins, une somme sans commune mesure avec celle de départ. C’est pourquoi, désormais, le plus important obstacle à la libération de nos frères Assyriens n’est plus l’argent mais les difficultés relatives à l’organisation pratique de la phase de la libération. Pour faire sortir les otages du lieu où ils se trouvent et les faire revenir à Hassaké, il faudrait au moins quatre autobus, qui devraient dans tous les cas s’arrêter loin de la ville pour éviter le danger d’attentats. Dans tous les cas, il s’agirait d’une opération délicate qui devrait être concordée également en quelque manière avec les forces de l’Armée syrienne et les milices kurdes, pour éviter des difficultés ».
Source : Agence Fides (8 septembre)
la croix rouge, un organisme humanitaire pourrait aller les chercher, comment l’argent est-il verser? dans une valise, un chèque (la banque n’encaisserait pas), dans les romans, le rançonneur se fait toujours piéger lors du versement de la rançon, le paiement a l’air sécurisé mais pas la livraison des otages, le paiement devrait être soumis à condition(c’est du vol organisé en jouant avec la vie humaine)